OR ET LE SANG (L')
Inch'Allah

Là voilà ! Elle est là ! La vraie aventure ! Celle qui fait transpirer le lecteur ! Inch’Allah ! Comme le titre du deuxième tome de la série L’Or et le Sang.

Le premier épisode m’avait vraiment marqué et là, avec ce deuxième opus, je n’en suis que plus transporté de joie, de plaisir à l’avoir lu. C’est vraiment de la bonne bande dessinée, comme nous aimerions en voir plus souvent. Du vrai récit d’aventures comme en fait rarement.
Nury et Defrance nous entraînent à la suite de leurs deux héros, dans leurs pérégrinations au Maroc avec un épisode qui va changer le cours de leur existence. Piégés par les Espagnols, utilisés par le gouvernement français, Calixte l’aristocrate et Léon le Corse vont utiliser leur intelligence pour s’en sortir et devenir ceux que l’on appellera les "princes du Djebel".

Ce récit se dévore : vous ne verrez point le temps passer, vous oublierez où vous êtes, ce que vous avez à faire. Là, vous êtes dans le désert, vous aurez chaud, soif, mais qu’importe, puisque vous serez pris dans la tourmente, vous serez emportés par l’élan de rébellion de Calixte, vous chargerez à leurs côtés, participerez à l’attaque sur les soldats espagnols. Bref, vous n’aurez point le temps de vous ennuyer.
Le scénario de Nury et Defrance est à la hauteur de nos espérances, tout comme le dessin de Merwann et Bedouel.

Les deux dessinateurs sauront vous séduire par leurs styles. Ils sont les dignes héritiers d’un Hugo Pratt, et vous serez surpris aussi par leur aisance à mettre en scène quelques beaux moments d’action, comme lors de l’évasion, ou lorsque Calixte fait son discours.

Ce tome 2 est une très bonne surprise pour cette rentrée 2010, et nous avons déjà hâte de retrouver les princes du Djebel dans le troisième tome de leurs aventures.

Par BERTHOLD, le 2 septembre 2010

L’Or et le Sang c’est de l’aventure avec un grand A, des anciens combattants en mal de sensation qui décident de devenir des pirates! Peu importe la gloire, le but est de vivre constamment dans l’action en opérant, par exemple, dans le trafic d’armes ou l’organisation de guérillas… Et si en plus on peut se faire un peu de pognon, on ne crache pas dessus !
C’est un de ces récits qui je pensais allait me simplement me distraire et que ça s’arrêterait là, mais impossible d’ignorer la qualité d’écriture et de mise en scène du quator d’auteurs, nous offrant une histoire très fraîche, nouvelle, avec juste ce qu’il faut d’humour et d’originalité pour nous surprendre.

Une réelle surprise !

Par Placido, le 20 décembre 2010