ORACLE DELLA LUNA (L')
Le maître des Abruzzes
Italie, XVIe siècle. Un groupe de villageois pénètre dans la maison d’une sorcière. Celle qu’ils chassaient a déjà disparu. Mais ils découvrent, dans la cave, un homme inconscient, dont la peau est couverte de symboles mystérieux. Ils décident de l’amener au monastère. Le responsable des lieux, Dom Salvatore, décide de le soigner, intrigué par cet homme plongé dans un sommeil profond.
Dans la nuit, le mystérieux blessé est retrouvé gisant au sol de l’infirmerie, avec une nouvelle blessure. Près de lui gise un moine qui, lui, a été assassiné. C’est le premier meurtre d’une longue série dans le monastère. Dom Salvatore fait tout pour trouver le coupable et comprendre pourquoi le blessé semble visé. Il ne sait pas que l’homme a qui il a offert l’abri est recherché par une secte d’assassins qui veulent récupérer un pli destiné au Pape. Quel secret cache donc cette enveloppe ?
Par legoffe, le 17 février 2013
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782723470544
Notre avis sur ORACLE DELLA LUNA (L’) #1 – Le maître des Abruzzes
Frédéric Lenoir adapte son roman en bande dessinée. Et il ne le fait pas avec n’importe qui ! C’est le très bon dessinateur Griffo qui l’accompagne dans cette aventure mystique dans l’Italie de la Renaissance.
Le scénario imaginé par Lenoir est particulièrement efficace. L’auteur éveille d’abord notre curiosité avec ce personnage inconscient et cette série de meurtres dans un monastère. Mais l’histoire ne va pas se résumer à un polar intramuros, qui aurait sans doute été trop proche du Nom de la Rose. Au contraire, dès que le héros se réveille, il nous raconte toutes les mésaventures qui l’ont conduit jusque-là. Dès lors, le livre s’ouvre sur de nombreux horizons et une intrigue liée au Vatican. Derrière tout cela, des affaires de sorcières et de secte vont largement animer l’aventure.
L’album multiplie donc les intrigues et les niveaux de lecture pour offrir une BD historique qui navigue entre aventure et thriller ésotérique.
Les dessins de Griffo sont, comme toujours, impeccables. Il baigne aussi les planches d’un certain mystère grâce à ses choix de couleurs.
Tout cela donne un premier tome particulièrement réussi. On a hâte de connaître la suite !
Par Legoffe, le 17 février 2013
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