ORDRE DE CICERON (L')
Le procès
En 2002 à New York, le cabinet d’avocat Steiner-Mac, l’un des plus puissants du monde décide d’absorber le cabinet français Veyrac-Richemont et ainsi de s’implanter largement en France.
De l’autre côté de l’Atlantique, à Paris, Benjamin De Veyrac s’oppose catégoriquement au rachat de son cabinet.
Un flash-back de plus d’un demi-siècle, l’emmène au coeur de l’avant guerre, en 1938 en pleine montée de l’antisémitisme. C’est alors qu’il prend connaissance d’un secret de famille bien particulier.
Son pire ennemi d’aujourd’hui, Nathan Steiner n’est autre que son cousin.
Par aub, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2723443353
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3 avis sur ORDRE DE CICERON (L’) #1 – Le procès
Ce n’est pas dans mon habitude de lire des BDs « historiques » ou du moins qui pourraient l’être et pourtant certainement au départ grâce à une bonne campagne marketing de l’éditeur Glénat et grâce à une extrèmement bonne qualité de papier, j’ai décidé de tout de même me plonger dans ce tome 1 de « L’ordre de Cicéron »… et j’ai bien fait.
J’ai été imédiatement séduit par la manière dont a été amenée cette histoire du procès qui date de 1938 à notre époque, le rapprochement étant très plausible et très bien ficelé. J’ai ensuite été subjugué et emporté par la narration de ce procès et envahi par une folle envie de savoir jusqu’où cette histoire (terrible) allait nous mener et sur quoi elle allait déboucher. Même si il est précisé que tous les noms utilisés sont purement imaginaires, ce procès est tiré d’un fait réel et les auteurs se sont très largement inspirés de tous les éléments historiques, cinématographiques, journalistiques et photographiques qu’ils ont réussi à dégoter à droite ou à gauche. C’est un vrai travail de fourmi qui a été réalisé pour arriver à écrire cette BD. A de nombreuses reprises des astérisques sont là pour nous donner des éléments sur la véracité des faits et des éléments sur tout l’aspect historique. Cette BD est une vraie mine d’informations.
Le tout est en plus servi par un dessin de haute qualité comme Gillon a l’habitude de nous en apporter.
Après l’excellent « Triangle Secret » du même éditeur… on a certainement affaire à un premier tome d’une série qui va faire parler d’elle.
Par AUB, le 14 mai 2004
Comme le dis mon camarade précedemment, cet album m’a moi aussi fait penser au « Maîtres de l’orge », oh ça n’est en rien une critique négative, c’est vrai que les similitudes sont assez nombreuses et du coup le parallèles permet de davantage mettre en avant un esprit familiale assez pesant. Ces deux familles qui s’opposent à travers les âges, qui se haissent et qui, certainement, vont essayer de se rassembler, qui sait !
Le scenario est donc très bien construit, un peu trop classique certainement et sans vraiment de surprise pour l’instant, il nous permet néanmoins de nous attacher aux personnages, de els connaitre et de pouvoir suivre cette histoire sans relever le nez !
Au début, j’avais peur d’avoir à faire à une série « juridique » bien chiante et bourrée de terminologie bien lourde, et en fait, rien de tout cela, c’est facilement compréhensible ! On peut même se demander si ça n’a pas été construit en pensant à une éventuelle adaptation à l’écran, ça ne m’étonnerait pas !
Le dessin de Gillon est lui aussi très classique, il est certes loin de sa gloire passée mais ses ambiances sont toujours très typées, je ne suis pas un fan absolu mais en tout cas j’apprécie ses planches !
Alors une série à ne pas louper ? Certainement, à vous de voir !
Par FredGri, le 13 septembre 2004
A vrai dire, j’ai passé un agréable moment de lecture sur cet album, mais pour moi, cela m’évoque assez étrangement les Maîtres de L’Orge, chez le même éditeur. Un peu dans le même genre, on a une histoire présente, mais qui puise sa source dans un conflit plus ancien. Mais les ressemblances s’arrêtent à peu près à ce niveau. La recette est presque la même, mais le traitement et l’histoire tout autre. Placer l’intrigue dans un milieu d’avocat et de grands cabinets est assez bien choisi je trouve, car cela pourra combler à la fois les amateurs de trame historique, aussi bien que les amateurs d’intrigue assez bien construite. En effet le récit est émaillé de faits réels, mais suffisamment peu pour permettre à l’imaginaire de prendre le relais, et l’histoire se tient bien.
Question dessin, c’est du classique réaliste, qui sans trop en faire, colle bien avec les textes et l’histoire, bref au total, un album qui se laisse lire sans difficulté, qui prend bien le lecteur dans le récit, et qui se repose avec l’envie de connaître la suite, mais sans impatience frénétique…
Par Siam l'Archiviste, le 1 juillet 2004
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