ORDRE DU CHAOS (L')
Albert Einstein

Depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours, un groupe secret connu sous le nom des "Veilleurs" se sert de quelques grandes figures historiques pour tenter de construire une société idéale basée sur le chaos… En 1939, une femme, sois-disant agent du gouvernement américain, vient voir Albert Einstein pour qu’il lui confie la formule qui pourrait permettre aux Etats Unis de contrôler la fission atomique et ainsi avoir une force de persuasion contre les nazis, par exemple. Mais le savant n’est pas persuadé que mettre cette puissance au service d’un gouvernement soit une bonne idée… !

Par fredgri, le 29 juin 2016

Publicité

Notre avis sur ORDRE DU CHAOS (L’) #6 – Albert Einstein

Au fil des albums dont les sorties se sont étirées dans le temps, on a un peu perdu le fil des évènements, voir même des enjeux mis en place ! Du coup, pour cet ultime volume, consacré aux démarches effectuées par les nazis pour mettre la main sur la formule de la fission atomique, on perd de vue cette histoire de veilleurs pour ne se concentrer que sur les doutes d’Einstein et les tentatives de l’agent Nancy pour le persuader de céder.

Sous des dehors de thriller un peu mou nous suivons donc le savant dans son quotidien, qui évoque ses femmes, sa fille, son travail et l’importance de ses recherches, ainsi que ce noyau d’espions qui lui tourne sans cesse autour ! Le scénario tourne autour de ces bases, on apprend bien quelques petites infos, mais cela reste assez succinct globalement !

Toutefois, malgré mon léger argumentaire assez relatif, je vous conseille vivement de vous pencher sur cet album, et ce pour une unique raison: "Gabriel Ippoliti" !

Je ne connaissais pas cet artiste auparavant et je le regrette très sincèrement, tellement je suis complètement tombé sous le charme de ce style, de ces matières, cette lumière, ces personnages… C’est simple, plus j’avançais dans l’album plus j’en oubliais de quoi ça parlait pour me perdre dans la beauté de ces cases ! Avec ces ambiances tendant parfois vers le léger flou, ces ciels chargés, ces clairs obscures sublimes !
On pénètre ce dernier volume en découvrant ces teintes terreuses. D’autant que tout est axé sur les attitudes des uns et des autres, sur des dialogues incessants, il règne une atmosphère lourde et suspicieuse absolument savoureuse !

Donc peut-être que je force le propos, malgré tout, ce fut pour moi une véritable révélation qui transcende littéralement le fond du scénario !

La série se termine donc ici, avec une fin en queue de boudin je trouve, sans éclat, comme si tout avait progressivement perdu tout sa tension… Il n’empêche que nous avons aussi eu droit à de très beaux albums. Ce qui est déjà pas mal en soi !

Un artiste à surveiller de très près !

Par FredGri, le 29 juin 2016

Publicité