ORGUEIL DE TORTILLAS (L')
La tour d'El Dirssoum

Antonio de Quevedo y Torillas, dit « Tortillas » est le vieux roi d’une étrange cité orientale, les créatures fantastiques semblent y évoluer librement et dans le vent il est fréquent d’entendre les murmures du vieil homme qui, victime d’un pacte mystérieux, tente de garder en mémoire qui il est et quelles ont été ses aventures passées. Car il en a vu des choses, il en a parcouru des pays, pour en arriver, en 1830, en Algérie, avec une troupe de mercenaires français qui arrivent en Afrique.
A ce moment là, Tortïllas et ses hommes n’ont qu’une idée, s’enrichir le plus possible, mais est ce vraiment le seul objectif de leur "voyage" ? Pourquoi Antonio regarde t il cette carte ? Quelle est ce secret qui le tient en haleine ?

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ORGUEIL DE TORTILLAS (L’) #1 – La tour d’El Dirssoum

Après quelques pages qui plantent un décor fantastique plein de mystères autour d’un homme hanté par sa mémoire, cet album se lance vite sur les traces de cette troupe de mercenaires français.
David Bou Aziz est un jeune auteur issu du monde des jeux vidéo, il signe ici son premier album, un album qui lui a pris 3 ans et qui ne sort seulement que maintenant, Carabas ayant, semble t-il repoussé encore et encore cette sortie en fonction de leur calendrier ! Il en aura fallu, donc, du temps pour que puissent nous parvenir ces planches au rythme rapide et original. L’auteur nous raconte la vie d’un homme qui part principalement à la recherche de sa vie, de cette passion qui peut encore l’animer, ces noms qui lui rappellent des visages qui lui font revivre un pays fantasmé, des cités perdues, des trésors oubliés ! Alors, certes, le début assez énigmatique peut destabiliser, quelles sont ces créatures, et quel est ce pacte qui semble lier le vieux roi avec cet être encapuchonné , Mais justement j’aurais tendance à me dire que cela rajoute une atmosphère délicieusement fantastique qui laisse augurer un deuxième album plus fantasmagorique. peut-être que le cadre traditionnel franco-belge est trop restreind pour une telle série qui aurait certainement mérité d’avoir plus paginée, d’autant que la narration est assez littéraire aussi et demande de l’espace pour s’étirer.
Néanmoins, pour un premier album c’est un coup de maître, le graphisme en ligne claire me rappelle des gens comme Eduardo Risso ou même Arno, c’est très joli et très aéré, un album magnifique à découvrir tout de suite. Derrière ces aventures picaresques on a le sentiment de rencontrer un auteur qui n’a certainement pas fini de faire parler de lui !
La merveilleuse surprise de cette fin d’année.

Par FredGri, le 29 octobre 2006

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