ou comment j'ai cru devenir libraire

Leslie Plée, qui a fraîchement quitté la capitale, s’installe à Rennes où elle trouve un appartement  pour vivre avec son copain, mais également… un travail.
Elle est en effet engagée en tant que vendeuse dans une "Grande Surface de Produits Culturels".
Mais dans une boîte où vendre des livres s’apparente à vendre tout autre type de produit pour ses patrons, où les journées sont épuisante et les clients difficiles, la vie quotidienne n’est pas tous les jours très agréable.

Par VincentB, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ou comment j’ai cru devenir libraire

Moi Vivant, Vous N’Aurez Jamais De Pauses est l’adaptation sur papier du blog de son auteur, Leslie Plée (http://vuedelaprovince.canalblog.com). Une énième adaptation de blog, donc, et on le sait depuis le temps, cela n’est pas toujours réussi.

Ici, des efforts ont été faits de la part de l’auteur et sans doute de l’éditrice de collection (Pénélope Jolicoeur). Tout d’abord le livre comprend uniquement les planches relatives au travail de l’auteur, et se concentre donc sur un thème, abandonnant le côté "fourre-tout" que peut avoir un blog. Ensuite, des planches en plus ont été réalisées, instaurant un contexte à la narration. On y voit en effet l’auteur chez le psychologue, ce qui constitue le prétexte pour raconter son histoire et souligne le caractère perturbant de son travail de vendeuse. Malheureusement, ces planches chez le psychologue sont abandonnées peu avant la fin : la dernière planche reprenant l’auteur chez le psy se termine sur une question de ce dernier puis… plus rien. On a le droit à un épilogue rigolo à la fin mais qui n’a absolument rien à voir avec cela.

A part ça, Leslie Plée nous raconte son quotidien d’une façon simple et franche, on suit avec plaisir et intérêt ses mésaventures, tout en découvrant le travail de vendeuse rayon livres dans une "grande surface de produits culturels", qui, comme l’indique le sous titre de cette BD, n’a rien à voir avec un vrai métier de libraire.

Si l’histoire est assez intéressante et nous fait découvrir l’envers du décors des magasins type la Fnac ou Virgin (comment la culture est vendue « comme de la bière » ou comment sont traités les vendeurs), le dessin quant à lui est assez minimaliste.  Cela passait vraiment bien pour une publication de type blog, mais s’avère eu final assez poussif pour une publication papier. Les personnages par exemple ne sont représentés que de profil, toujours de la même façon, et c’est tout. Le style, parfait pour un blog, est sympathique et agréable, mais au final simpliste.

On s’attache très rapidement au personnage, on lit très agréablement cette bande dessinée, mais il faut malheureusement avouer que le dessin peut paraître un peu pauvre sous certains aspects. Néanmoins, Moi Vivant, Vous N’Aurez Jamais De Pauses reste une lecture agréable.

Par VincentB, le 1 avril 2009

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