LES P'TITS DIABLES
Frère offert !!! (Cerveau non inclus)

C’est la période des fêtes et c’est aussi celle où de nombreux cadeaux sont offerts. Nina qui a le cœur sur la main, se fera un plaisir de vous faire un joli présent. Et comble de bonheur pour celui qui en sera le destinataire privilégié, il se verra offrir en sus son petit frère Tom. A n’en pas douter, entre les deux garnements, ça fonctionne toujours aussi bien, pour le déplaisir de leurs parents, avec masque ou sans masque.

Par phibes, le 10 décembre 2020

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Notre avis sur P’TITS DIABLES (LES) #30 – Frère offert !!! (Cerveau non inclus)

Au bout de 30 albums, l’on peut considérer que le concept est pour le moins éprouvé. Il n’en demeure pas moins qu’Olivier Dutto ne tarit pas sur le sujet et nous abreuve, une fois encore, avec un plaisir non dissimulé, de nouvelles pérégrinations de ses deux chérubins intrépides.

Ce nouveau florilège de gags de Tom et de Nina reste donc dans la veine des précédents et nous assure comme il se doit de très bons moments de récréation enfantine. La malice demeure la clé de voute de ces strips qui nous entraînent dans un quotidien chargé en échanges toniques, en chamailleries hautes en couleurs. Evidemment, en tant qu’ainée, Nina (surnommée l’alien) se détache une fois de plus du duo, grâce au fait qu’elle parvient à manipuler son frère et les copains de ce dernier avec une dextérité qui force le respect.

Il ne fait aucun doute qu’Olivier Dutto reste totalement maître de son univers, continuant inlassablement à nous amuser via des dialogues nature sur ce relationnel espiègle qui bénéficie de grands accents de vérité. Aussi, grâce à ces ingrédients tournés en dérision que de nombreuses familles connaissent inévitablement, la magie continue à opérer dans tous les cas, même lorsqu’il est question de confinement.

Pareillement, le concept graphique fait toujours recette. Olivier Dutto conserve ce trait stylisé qui sied à merveille pour l’animation de Tom et Nina. Les gestuelles sont fluides et les expressions on ne peut plus maîtrisées, le tout sous le couvert d’une colorisation vive qui ne peut qu’attirer les regards des plus jeunes.

Une dérision enfantine qui ne faiblit pas pour un album que nos chères têtes blondes avaleront goulument.

Par Phibes, le 10 décembre 2020

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