PACO LES MAINS ROUGES
Les îles
Maintenant qu’Armand se retrouve sur l’île de Saint-Joseph, loin de lui, Paco se débrouille pour garder le contact, mais il doit aussi composer avec ceux qui tirent les ficelles à Royal, qu’il s’agisse de Bichier ou de "Chaux vive"… Toutefois, il a un allié de choix en la personne du grand Raoul, une forte personnalité très respectée sur l’île… Au bout d’un an, Armand bénéficie d’une remise de peine et quitte Saint-Joseph pour rejoindre enfin Paco… Mais le couple dérange, il va falloir réfléchir à un moyen de partir…
Par fredgri, le 16 novembre 2017
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782205072648
Notre avis sur PACO LES MAINS ROUGES #2 – Les îles
Suite et fin de cette histoire qui nous entraîne dans le quotidien des bagnards en Guyane, la violence, les compromis, la nécessité de se "débrouiller", de composer avec ceux qui font autorité et cette volonté de survivre, résister dans ce milieu ou règne une promiscuité extrême !
Paco est séparé d’Armand, il doit donc se refaire de nouvelles relations pour être protégé. On reste dans la continuité du premier volume, avec le sentiment malgré tout que le héros est tout du long en retrait, à peine effleuré par cette violence dont il témoigne, ce qui rend cette lecture assez nonchalante, pas aussi tendue que ça pourrait être.
De plus, Vehlmann reste dans le récitatif tout du long, ce qui renforce cet effet d’éloignement, ce sentiment de ne pas rentrer réellement dans le récit, de le regarder de loin. Le narrateur (Paco) nous raconte donc son quotidien, mais en se concentrant plutôt sur les faits importants pour le récit. Du coup, je trouve d’une part que ça manque de cette vie qui pourrait transcender le récit, cette émotion qui rendrait les personnage véritablement vivants, sous nos yeux. Mais ensuite Vehlmann nous raconte juste une histoire sans tenter de la faire vibrer davantage !
Malgré tout, même si le graphisme amplifie cette impression, le style d’Eric Sagot est vraiment magnifique, une sorte de minimalisme inexpressif qui joue très habilement sur une stylisation des décors, des formes, sur des cadrages très inspirés… Je suis quand même assez fan globalement !
Donc sans être l’album de la rentrée, Paco les mains rouges reste un bel album !
Par FredGri, le 16 novembre 2017
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