PANDEMONIUM
Les collines de Waverly
C’est durant l’été 1951 que Doris revient pour la première fois au Sanatorium de Waverly Hills : elle y avait passé 11 mois en 1934 pour y être soignée de la tuberculose. Aujourd’hui elle y amène sa fille, Cora, elle aussi touchée par la maladie. Doris, sans trop d’argent, s’y fait embaucher comme infirmière, et peut ainsi payer les soins de sa fille et rester à ses côtés.
Mais depuis le passage de Doris, les années ont passé, les choses ont changé… et Waverly est devenu l’antichambre de la mort.
Par aub, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782731618273
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2 avis sur PANDEMONIUM #1 – Les collines de Waverly
Voici la toute nouvelle série de Christophe Bec et autant le dire tout de suite, j’ai été scotché tellement j’ai apprécié l’histoire, et tellement la qualité de narration et du dessin sont au rendez-vous. Comme pour les films, il est extrêmement difficile de mettre en place une atmosphère d’épouvante dans une Bande Dessinée. Jusqu’alors très peu d’auteurs s’y sont exercés, et encore moins ont réussi à transformer l’essai sur ce thème. Aujourd’hui avec la parution du tome 1 de Pandemonium, Christophe Bec réussit à la perfection cet exercice et signe là, à mon avis, un véritable chef d’oeuvre de l’horreur dans le monde de la BD.
Le ton est donné dès les premières pages, avec un début d’histoire qui se déroule de nos jours au Waverly Hills Sanatorium, pour se poursuivre au début des années 1950, avec l’arrivée dans l’établissement de soins de Doris et Cora. Ensuite s’ensuivent de nombreux courts flash-backs de Doris qui revit par sa fille certains passages de sa vie, le tout habilement mélangé d’évènements vécus par cette mère et sa fille malade. La tension monte de page en page, on veut toujours en savoir plus, encore et encore, on veut avancer dans cette histoire, et l’on dévore les pages, tout en ayant le ventre noué de savoir de quoi le lendemain sera fait pour cette charmante petite Cora, ainsi qu’en savoir plus sur ce lieu effrayant.
En effet "Waverly Hills Sanatorium" existe vraiment, situé aux Etats Unis. C’est dans cet établissement très réputé qu’on a soigné de nombreux malades de la tuberculose, mais entre 1920 et 1960 ce sont tout de même quelque 63 000 personnes qui y ont trouvé la mort. A présent en ruine, cet établissement a été classé comme l’un des 10 endroits les plus effrayants au monde !
Du côté des illustrations, la réussite est au rendez-vous aussi. J’ai particulièrement apprécié le travail réalisé sur les personnages et leurs regards. On sent ainsi de nombreuses émotions passer par eux. C’est vraiment une grande réussite. A noter aussi un très grand travail dans les mises en cases des scènes, avec des plongées et des contre-plongées, ou encore des gros plans, des perspectives qui donnent vraiment un sentiment d’immensité, et l’ensemble donne un réel rythme à l’histoire, mais aussi une profondeur supplémentaire à cette histoire, accentuant encore et encore l’horreur de celle-ci. Sans oublier les couleurs : dans un ton "année 50", elles rendent là aussi d’une lourdeur supplémentaire à l’atmosphère.
Un subtile mélange de ces 3 talents, et nous avons un album très réussi.
A n’en pas douter, Christophe Bec est un scénariste de talent, et indéniablement cet album en est une bien belle preuve supplémentaire. Un bon conseil : jetez-vous dessus avant qu’il ne soit en rupture de stock….
Par AUB, le 16 février 2007
Bon, au premier abord, les dessins ne m’ont pas du tout accroché, et même après la dernière page je les trouve figé et inexpressifs, mais qu’importe, le scénario est d’assez bonne facture, bien équilibré mais peut-être de facture trop classique, certainement !
Ce qui donne un album dont l’ambiance est très bien rendue par contre, on se répproche de ces mille et un récits fantastiques de maisons hantés, d’une héroïne balancée entre le scepticisme ambiant et les visions d’une petite fille.
je n’ai jamais été vraiment fan de ces récit mi-horreur mi-suspense car je les trouve finalement très convenus ! Pandemonium n’échappe pas à la règle tant, finalement, tout parait trop dicté par un certain nombre de codes !
Pour les amateurs du genre !
Par FredGri, le 15 octobre 2007
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