PAQUEBOT DES SABLES (LE)
Ingrid

Six ans après la mort de l’ingénieur Karl, Ingrid, sa veuve, est partie voir sa sœur en Australie. Elle profite de son séjour pour faire une croisière, le "Gulf Trip", à bord du Moonta, bateau à la construction duquel feu son mari avait participé.

Elle y rencontre l’énigmatique autrichien Ludwig Grosskopf dont elle se méfiera très vite car celui-ci semble savoir des choses… qu’il ne devrait pas savoir. Elle fait également connaissance avec Edward, un gentleman s’étant présenté à elle comme un officier britannique en congé.

Cette croisière aura permis à Ingrid d’effacer de ses certitudes un fait qui était considéré comme certain. Cette nouvelle donne fait alors refaire surface à un problème qui la touche tout particulièrement…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Notre avis sur PAQUEBOT DES SABLES (LE) #2 – Ingrid

 
J’ai bien plus apprécié ce second tome que le tout premier. Ceci est sans doute dû au fait que l’histoire est très bien racontée et que l’on ne s’ennuie pas au cours de la lecture. Avec du recul, cette remarque est bonne également pour le tome 1, mais c’était une phase de mise en route, désormais passée ! Le dessin m’est maintenant plus familier, plus agréable ; ça joue, et les situations ainsi que la gaieté des couleurs accompagnent très bien l’ambiance que les auteurs veulent poser.

Nous sommes dans les années 20. Cette époque sent bon l’époque des paquebots rois. Cet épisode est quasiment un huis clos (un grand huis-clos, certes, puisque ça se passe sur le bateau) et pourrait être comparé à un roman policier. On y rencontre différents personnages qui s’affirment et se dévoilent les uns après les autres. Les auteurs créent aussi des fausses pistes, jouant avec les suppositions que peut échafauder le lecteur, insérant des passages anecdotiques dans le récit.

On sent bien là que la série mûrit, que tout le monde est plus à l’aise. Cet opus, "Ingrid", finit en annonçant ce qui fera l’amorce du scénario du tome 3. Hiron et Arroyo savent nous tenir en haleine. Bravo ! Et longue vie au Paquebot des Sables !
 

Par Sylvestre, le 4 octobre 2005

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