Par les chemins de l'espace
Entre juin 1968 et octobre 70, Pilote tente une nouvelle expérience avec les Super Pocket Pilote, des petits volumes de 260 pages réunissant des histoires courtes avec les stars de la revue. Les histoires réunies ici sont toutes issues de ces Pocket (du 3 au 9): "Le grand collectionneur", "Le Fflumgluff de l’amitié", "Tsirillitis l’astéroïde", "Les engrenages d’Uxgloa", "La planète triste", "Triomphe de la technique" et "Drôles de spécimens" !
Par fredgri, le 16 juillet 2017
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782203077186
Notre avis sur Par les chemins de l’espace
Dans le numéro 420 de Pilote, en novembre 1967 apparait, pour la première fois, Valérian de Christin et Mézières. C’est un agent spacio-temporel qui va très rapidement être secondé par la belle Laureline. Tous deux vont ensuite vivre de nombreuses aventure et devenir ainsi de véritables icônes de la bande dessinée SF.
Cependant, avant même que ces aventures ne soient publiées sous forme d’albums (à partir de 1970) il y eu un certain nombre de petits récits qui parurent dans les fameux Super Pocket Pilote, 7 pour être précis. Des récits qui n’eurent ensuite pas les honneurs de la série, n’étant rassemblés que dans un album hors série publié une première fois en 79, puis réédité en 97 avant de revenir cette année, à l’occasion de la sortie prochaine du film de Besson !
Les histoires présentées ici se déroulent donc au début de la série, quand Valérian est un agent qui travaille la plupart du temps en solo, Laureline n’apparaissant qu’à deux occasions, sans trop s’attarder. Le ton est assez enlevé globalement, mais pas trop léger pour autant. Toutefois, les auteurs insistent sur les bases du personnages et de la série. Il s’agit ici d’exploration, de diplomatie et d’aventure. Les univers traversés sont dépaysants, les créatures intrigantes et les concepts assez intéressants. Du condensé d’album à chaque fois et franchement ça fonctionne vraiment bien !
En contre partie, il manque aussi ce souffle que l’on retrouvera sur les histoires de plus longue haleine ensuite. On sent qu’on est dans des développements assez limités qui n’ouvrent pas sur des récits plus tendus ! Mais les fans de cet univers devraient facilement y trouver leur bonheur, malgré le manque de fantaisie que pourra apporter plus tard la relation entre Valérian et Laureline, par exemple !
Donc, même si ce volume reste assez anecdotique, je trouve qu’il s’y trouve l’essence de la série, de quoi avoir envie de reprendre les albums un par un et de retourner explorer l’espace en compagnie des deux plus célèbres agents spacio-temporels de la BD !
Bon voyage !
Par FredGri, le 16 juillet 2017