PAR LES CHEMINS NOIRS
Les fantômes
Septembre 1919 : la ville de Fiume est aux mains de Gabriele d’Anunzio et ses partisans. Il veut offrir cette ville à l’Italie, mais le pays refuse. Alors, D’Anunzio annonce que Fiume sera une République Indépendante.
Ce matin là, Lauriano quitte la belle Mina avec qui il vient de passer la nuit. Il va rencontrer un étrange marchand de journaux qui ne propose que des journaux d’avant la guerre. puis, il va croiser le fantôme de son ami Leone. De plus, pour gâcher cette journée, des hommes essaient de l’assassiner…
Par berthold, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782754802208
Publicité
Notre avis sur PAR LES CHEMINS NOIRS #2 – Les fantômes
Ce second volume de Par les chemins noirs permet de retrouver le héros au petit matin alors que nous l’avions quitté alors qu’il allait passé la nuit avec Mina et qu’une belle bagarre s’était déclenchée dans les rues de Fiume.
C’est avec plaisir que nous retrouvons tout ce petit monde là, la ville de Fiume et la cacophonie qui y règne. Car c’est vraiment un beau bazar ce lendemain de guerre et ce qui se passe à Fiume.
David B;, encore une fois, est un excellent conteur. je le situerai au côté d’Hugo Pratt car il est vrai cette œuvre nous y fait penser. D’ailleurs, regardez donc page 44 et 45; nous avons l’impression de croiser Paladin la marionnette de Burlesque entre Zuydcote et Bray-Dunes, une aventure de Corto Maltese, ou encore celle qui ressemble à Raspoutine. Même parfois sa mise en scène le rappelle.
David B. est aussi un bon dessinateur, il se permet quelques audaces graphiques dans la conception de ces cases. tenez, prenez les pages 17 à 19, par exemple. C’est vrai que son style peut dérouter certains lecteurs mais, il y a pas à dire, le bonhomme est doué. pourtant, au début, la première fois que j’ai lu un de ses livres, je n’étais pas fan. Mais depuis, j’ai accroché et je ne rate pas un de ces nouveaux titres.
David B. fait aussi allusion ici à un journal nommé Les incidents de la nuit dont nous avions vu l’existence dans l’œuvre La Lecture des Ruines (chez Dupuis, collection Aire Libre).
Ce nouveau tome va donc nous faire découvrir l’histoire de Lauriano et surtout nous apprendre ce qui la traumatisé lors d’une bataille.
Œuvre déroutante, œuvre étrange, récit d’aventure, d’amour mais œuvre passionnante, Par les chemins noirs mérite bien que le lecteur s’y perde.
Par BERTHOLD, le 26 décembre 2008
Dans la même série
PAR LES CHEMINS NOIRS