PARASITES
Duke

 
Petit et gros, Duke est surtout alcoolique et sans emploi. Un véritable raté ! Ce soir-là, il a bien essayé de retenir son frère chez lui afin qu’ils fêtent Noël ensemble, mais là encore, ça a tout foiré. Duke a donc fini dans un rade minable, entre un ivrogne et une prostituée périmée.

Puis Gisèle est entrée ; Gisèle que Duke a vaguement baratinée, et à qui il a volé son portefeuille avant de filer. La suite, c’est quand Gisèle s’en est aperçue et qu’elle a retrouvé Duke… Mais cette suite qui aurait dû se finir avec une distribution de baffes méritées s’est transformée en un épisode ahurissant qui allait changer la vie de Duke.

Quand Gisèle a retrouvé Duke, il était en effet aux côtés d’une jeune fille qu’il essayait plus ou moins d’emballer. Or, quand celle-ci a prononcé les mots "La vie est un don précieux", elle a comme-qui-dirait signé son arrêt de mort, comme si elle s’était trahie ! Et en effet, Gisèle l’a butée… Car elle était au courant d’un truc que Duke ne savait pas : un truc de dingue, comme quoi plein de gens étaient en réalité des extra-terrestres infiltrés dans la société !

Désormais, pour Duke, rien n’allait plus être comme avant. Sa vie déjà pourrie allait le devenir encore plus, lui qui ne savait pas reconnaître ses nouveaux ennemis mais qui était devenu une proie qu’ils recherchaient…
 

Par sylvestre, le 19 avril 2017

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Notre avis sur PARASITES #1 – Duke

 
Parasites est une série prévue en 3 tomes. Elle met en scène un anti-héros, Duke, du côté duquel on va pourtant se mettre étant donné la tournure des événements. Duke est en effet un humain qui du jour au lendemain va s’apercevoir que la société a été comme infectée par un virus, que plein de gens ont vu leur enveloppe corporelle devenir le domaine d’une sorte d’insecte extraordinaire mais que leur apparence, restée humaine, ne permet pas de les distinguer comme des gens "sains" ou non… Un peu comme dans la série V où des lézards se cachaient sous leur apparence humaine ! Brrr…

Dans cet univers où l’angoisse est à chaque coin de rue, Duke va en plus perdre les uns après les autres les potentiels alliés qu’il avait : Gisèle, d’abord, qui va mourir à cause de lui… Puis sa concierge… Et même son frère jumeau (jumeau mais en tous points différent !), qui va passer – mais malgré lui, hein – du côté obscur… Le virus se répand et la logique voudrait que tout le monde finisse par être touché, mais une révolte des "éveillés" (ceux qui ont compris quelle était la menace) pourrait bien se lever, même si on en est encore loin dans ce tome 1.

Cette histoire fantastique est farfelue, à l’instar de nombreux personnages qu’on y croise. Mais on se laisse malgré tout embarquer grâce à son peps, à son originalité, grâce aux situations et aux dialogues, aussi. Par contre, côté graphique, même si le dessin de Stan Silas reste parfait pour l’exercice, il n’en est pas de même pour ses couleurs qui sont vraiment too much, pour ne pas dire trop moches. Dommage ! M’enfin…

Partez dans un monde angoissant et déjanté… Un monde parasité, aux éditions EP.
 
 

Par Sylvestre, le 19 avril 2017

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