Parenthèse patagone
Petite cabine, mais grands espaces ! C’est à bord de L’Île d’Elle, le bateau de Sandrine et d’Yves, que la dessinatrice Aude Picault et son homme ont découvert l’extrême sud du continent sud-américain.
Dix jours de navigation et de dépaysement… Dix jours aussi pour rapporter "matière à partager" dans ce joli et intéressant carnet de voyage qu’est Parenthèse patagone.
Par sylvestre, le 26 octobre 2015
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782205074901
Notre avis sur Parenthèse patagone
C’est dommage, car c’est un peu comme ces photos de paysages qu’on a fait et qu’on montre ensuite en disant : "Ah ouais mais là, ça ne rend pas aussi bien que quand on y est. Rhaaa, tu verrais ça… En réalité, c’est beaucoup plus majestueux, beaucoup plus grand, la lumière est un brin différente et il y a aussi le climat qui compte, et la température, le vent, les sensations, les odeurs…"
Le voyage qu’a fait Aude Picault fut assurément un voyage inoubliable et extraordinaire. On le comprend, on le sent, on le sait. Elle nous le raconte avec des petits dessins en noir et blanc, avec des fonds de cartes géographiques pour qu’on s’y repère, avec des aquarelles et avec des textes manuscrits… Mais le format de l’ouvrage et les dessins sont sans doute trop petits pour traduire la véritable majesté des lieux dont elle a voulu partager le souvenir. Comme si on ne voyait ce qu’elle avait vu qu’au travers de petits hublots réducteurs. (Seule la couverture, grâce à ses rabats, offre finalement une surface assez grande sur laquelle Aude Picault a pu réaliser une fresque panoramique.)
Attention, je ne dis pas que la qualité des illustrations est mauvaise ou que les couleurs traduisent mal les ambiances. Non, pas du tout. Le travail que l’artiste a fait est remarquable ; d’autant plus lorsqu’on apprend les conditions dans lesquelles la plupart des dessins ont été faits ! Les textes aussi ont tout pour eux : calligraphie manuscrite pour faire plus authentique, intérêt de propos… Mais, rhaaa… Comme je vous le disais, c’est dommage. C’est comme, euh… Comme regarder Le Seigneur des Anneaux sur un écran de quelques pouces, par exemple : on "rate" forcément des choses, les ressentis ne sont pas aussi forts… Mais…
Quand même… Quelle belle parenthèse ! Waouh !
Par Sylvestre, le 26 octobre 2015