PASSAGERS DU VENT (LES)
L'Heure du Serpent

Pour essayer de gagner son pari de posséder Isa, de Viaroux a cherché à éloigner Hoël en le faisant empoisonner par un Vodounô. Isa l’apprend et pour sauver son mari elle tente de piéger Viaroux mais les choses tournent mal, le responsable reconnaît les faits et un jugement doit avoir lieu à Abomey devant le roi.
Isa, part en pleine jungle et va tout faire pour obtenir du roi qu’il sauve Hoel . La partie est dure dans ce monde du 18ème siècle en plein commerce d’esclaves lourdement perturbé par cette affaire.
Le roi, est mécontent, Isa va t-elle s’en sortir ?

Par MARIE, le 1 janvier 2001

Notre avis sur PASSAGERS DU VENT (LES) #4 – L’Heure du Serpent

Cet épisode est un peu plus abracadabrant que les trois premiers tout en restant dans le sujet. Les sortilèges, les croyances, les sorcelleries, les pouvoirs de la magie africaine font leur entrée dans ce tableau du 18ème siècle.
Les noirs sont diminués au point qu’on les utilise comme une marchandise et que leur commerce fasse la richesse de quelques négociants blancs. Mais ils ont le secret de la magie et les autres en ignorent tout. Cette force est un pouvoir qui fait se plier les blancs à leur volonté et c’est comme ça que De Viaroux et Isa font ce qu’ils peuvent pour obtenir le soutien du roi, le roi étant celui qui décide, le personnage supérieur !
Vilaine blague mais de bonne guerre 😉
L’histoire est cruelle mais les héros sont protégés et le sort du jeune Hoel va s’arranger. Par contre d’autres blancs vont perdre leur espoirs, leurs vies et même leurs âmes .
Le dessin est toujours superbe, les couleurs sont parfaites….. rien à dire à part que toutes ces images font rêver sauf certaines bien sûr, rares, mais très fortes, précises et cruelles. Les corps sont beaux, les habits font rêver, les décors somptueux, on en arrive à imaginer la chaleur de la terre africaine ! Voilà un tome 4 assez trépidant, assez rapide, très coloré et toujours aussi passionnant et je ne saurai que recommander la lecture de cette série de talent.

Par MARIE, le 11 août 2003

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