Passions

 
Pour tâcher de faire rire leurs lecteurs en même temps qu’ils les feraient pleurer, les deux écrivains Georges et Louis explorent le sensible thème de la passion en n’hésitant pas, s’il le faut, à donner de leur corps…
 

Par sylvestre, le 14 avril 2014

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Notre avis sur Passions

 
En grand format, en couleurs, et en neuf histoires courtes, Daniel Goossens remet en selle ses deux romanciers de papier Georges et Louis en les frottant pour l’occasion à un thème pour lequel ils semblent a priori bien mal taillés ! A coups de références parodiques et d’ambiances autant ouatées que wattées, il parvient à traiter son sujet en ne l’abordant jamais vraiment de la même manière. Malheureusement, au final, et parce qu’on s’attendait sans doute à plus franches rigolades, le mélo et le psychologique de cuisine tendent à l’emporter sur l’humoristique ; et malgré des personnages hauts en couleurs (et en gueule), malgré aussi les regains d’énergie apportés par chaque début de nouvelle histoire courte, le rythme du tout se révèle assez lassant.

Comme ses héros romanciers, l’auteur s’est essayé à l’exercice de faire rire et de faire pleurer en même temps. Et… et c’est peut-être parce qu’il a justement réussi que cette lecture paraîtra à certains… aïe… un peu chiante (!!!) Quelques reliefs humoristiques nous font pourtant bien émettre quelques petits rires sismiques, mais c’est au milieu de plates longueurs. Ou de déjà vu. Ou de poussif.

Dommage. On n’aura pas été complètement submergé par la passion selon Goossens. Pourtant, l’intention et le coup de crayon y étaient.
 

Par Sylvestre, le 14 avril 2014

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