Patchwork

En 1981, l’artiste belge Monique Martin prend le pseudonyme de Gabrielle Vincent pour lancer, notamment, son premier livre illustré, Ernest et Célestine ont perdu Siméon. C’est le début d’un immense succès, tant dans l’édition que dans le film d’animation. Patchwork est, à la fois, un beau livre, un carnet de voyage et une biographie de la créatrice de ces célèbres héros de la littérature jeunesse. 

Par legoffe, le 15 décembre 2024

Notre avis sur Patchwork

Si quelqu’un, dans votre entourage, aime l’univers d’Ernest et Célestine et, plus généralement, le travail de Gabrielle Vincent, ce très beau livre des éditions Daniel Maghen sera un joli cadeau de Noël. Outre l’histoire de l’artiste, il recèle des centaines de dessins de la mythique série jeunesse, plein de tendresse. Mais pas seulement…

En effet, la vie artistique de l’autrice, décédée en 2000, aura été particulièrement riche. Réputée, à Bruxelles, pour ses oeuvres, elle avait choisi d’emprunter un pseudonyme pour se lancer en toute indépendance, sur une autre voie, celle des livres pour enfants. 

Si ce livre révèle assez peu – et c’est dommage – ses toiles, il fait, en revanche, la part belle à ses voyages avec de belles aquarelles immortalisant l’Italie, l’Espagne et le Maroc. Il évoque aussi, bien sûr, la vie quotidienne en Belgique. 

Vous ne serez pas étonné d’y trouver également de nombreux dessins d’animaux croqués au fil des balades ou au détour d’une rue.

Chaque fois, c’est l’occasion d’apprécier le coup de crayon magistral, si naturel, de l’artiste. Que de poésie dans son univers ! Fanny Husson-Ollagnier réussit, en tout cas, à bien résumer la carrière de Gabrielle Vincent, tant par le texte que par le choix des illustrations qui émerveillent les yeux sur plus de 300 pages.

Par Legoffe, le 15 décembre 2024

Publicité