PEACEMAKER
Volume 13

Le premier tour du Guns of Domination vient de se terminer, il est temps de se reposer et de se concentrer sur le lendemain… Mais pendant la nuit, les troupes de Huanglong Zhang, le chef de la ligue du dragon d’or, s’introduisent dans l’hôtel qui accueille les participants, ils diffusent un gaz composé d’opium dans les conduits de chauffage et entreprennent de tuer tout le monde… Mais voilà, ces derniers se réveillent à temps et contre attaquent…
Au matin, le tournoi peut continuer… !

Par fredgri, le 12 juillet 2015

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Notre avis sur PEACEMAKER #13 – Volume 13

Après les premiers affrontements la tension monte, chacun s’interroge sur ses motivations, sur ses résolutions, ils repensent à leur parcours, aux enseignements qu’on leur a donné. C’est à la fois le moment de faire le point, mais aussi de se rassurer ! Mais comme le récit ne peut pas se contenter de n’être qu’intimiste il fallait de l’action.

Et on peut dire que c’est assez réussi.
L’hôtel est attaqué de tout les côtés par une multitude de simili ninja, c’est l’occasion de bien insister sur les forces de chacun, de les voir en mouvement. C’est très efficace et franchement Minagawa rend merveilleusement bien l’énergie que déploie chaque combattant pour sauver sa peau et protéger ses camarades !
Bon, on devine assez bien l’issue de cette attaque surprise, on se rend bien compte qu’elle n’est en fait qu’un prétexte pour renforcer ce sentiment d’invincibilité qui enveloppe les uns et les autres. Mais c’est aussi le moyen de jouer sur le rapport entre tout les participants du tournoi. Ici ils doivent s’entraider, mais le lendemain ils devront s’entretuer.

La motivation, la volonté sont des éléments très importants dans ce tournoi, peut-être même davantage que les compétences de chacun au tir ! Et c’est accentué par le premier affrontement qui oppose Adrian à sa propre mère, par exemple ! Au Guns of Domination on ne se contente pas de se battre contre un adversaire, on est là pour prouver sa virtuosité d’une part, mais surtout pour accéder à la finale contre le maître parmi les maîtres: Cole Emerson !

Minagawa joue donc beaucoup sur les effets de mise en scène, sur les regards, il ralentit l’action quand il faut, cadre serré ou large si besoin, c’est extrêmement bien maitrisé. D’autant qu’en contre partie il occupe très bien l’espace, propose des décors très fournis et très détaillés. Les planches sont magnifiques, qu’elles soient calmes ou dynamique, c’est du très beau boulot !

Alors oui, bien sur, l’argument de base de la série c’est le sempiternel affrontement, chaque chapitre est prétexte pour amener des personnages à se battre… Toutefois, je trouve que c’est très adroitement amené, avec beaucoup de profondeur, accompagné par un vrai sens de la chorégraphie, on est complètement immergé dans cette énergie qui transpire de chaque page, incroyable !

En fin de compte Peacemaker s’avère être une très agréable surprise que je conseille à tout ceux qui recherchent un manga d’action assez intelligent pour ne pas se contenter des schémas habituels !

Par FredGri, le 12 juillet 2015

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