Pendant ce temps à White River Junction

White River Junction est une petite ville américaine : une rue, un café… rien d’autres… Ah ! Si, une école de bande dessinée ! La petite ville se retrouve de fait peuplé d’auteur de BD et même s’il ne se passe pas grand chose à première vue, à White River Junction, il y a un genre d’émulation, tout le monde dessine, tout le monde écrit et on peut facilement croiser un auteur légendaire au coin de la rue… Récit d’un auteur belge en pays sauvage…

Par Placido, le 11 février 2012

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Notre avis sur Pendant ce temps à White River Junction

Après l’excellent L’âge dur où Max de Radiguès retapissait le portrait d’une adolescence exquise de par ses travers et ses charmes, l’auteur récidive dans l’écriture d’historiettes humoristiques ne dépassant que rarement la planche, avec Pendant ce temps à White River Junction.

Cette fois-ci l’auteur aborde un monde plus adulte, loin des bisous de récré et d’ailleurs, même si l’on pouvait ressentir un certain vécu de l’auteur dans ce qu’il nous racontait, Pendant ce temps à White River Junction est encore plus directement autobiographique. L’auteur nous parle du voyage, du dépaysement, de l’apprentissage d’une nouvelle culture locale mais aussi de la relation amoureuse à distance…

Il ne se passe rien à White River Junction, tout est donc très simple, les scènes sont assez banales… Mais nous nous reconnaissons souvent dans certains dialogues, notamment dans la comparaison des cultures et c’est en grande partie car le récit est particulièrement juste et… drôle !
C’est cette justesse qui nous permet de nous identifier et d’éprouver une certaine empathie pour le personnage.

Présente dans la sélection officielle du festival d’Angoulême 2012, cette petite BD sans prétention saura vous faire sourire et vous toucher.

Par Placido, le 11 février 2012

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