PENSION MOREAU (LA)
La peur au ventre

Comme pour le précédent volume, nous nous retrouvons dans cet étrange pension ou l’ambiance très tendue s’alourdit au fil des pages, au fil des découvertes que font les enfants.

Les auteurs nous révèlent progressivement les secrets qui entourent les lieux et les malversations des adultes qui utilisent littéralement les enfants en imposant une violence psychologique et physique sans pareil ! On comprend bien mieux pourquoi ces enseignants sont représentés sous forme d’animaux d’ailleurs.

Le scénario se déroule assez logiquement, avec quelques bonnes petites trouvailles, comme les petites revanches des enfants. C’est subtil et émouvant parfois… Toutefois, cet anthropomorphisme tire le récit vers une caricature quelque peu forcée. Ça ne retire en rien la tension ambiante, mais ça a tendance aussi à aseptiser le propos !

En attendant, grâce aux dessins de Marc Lizano, on glisse dans ces planches avec curiosité, pris dans cet étrange univers sombre, mais fascinant !

Vivement la suite et fin de cette histoire !

Par FredGri, le 27 février 2018