PEPE CARVALHO
Tatouage

Plage de Vilassar, dans la province de Barcelone. Un jour de juillet 1974.
Il y a beaucoup de monde qui profite du soleil et de la baignade. Tout se passe bien jusqu’au moment où le corps d’un homme est découvert flottant vers la rive. La police ne peut l’identifier, le visage a été dévoré par des petits poissons. Mais il y a un indice, un tatouage sur son dos où il y a marqué : "Né pour révolutionner l’enfer".
Le détective Pepe Carvalho est embauché pour tenter de découvrir qui était cet homme. Cette affaire risque de l’amener bien loin des rues de Barcelone…

Par berthold, le 18 mars 2018

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Notre avis sur PEPE CARVALHO #1 – Tatouage

Pepe Carvalho est un personnage imaginé par l’écrivain espagnol, Manuel Vasquez Montalban. Sa première affaire est parue en 1972, sous le titre "Yo maté a Kennedy. Impresiones, observaciones y memorias de un guardaespaldas" (traduit en français : j’ai tué Kennedy, ou les mémoires d’un garde du corps, paru en 1994).
Le roman "Tatouage" est sorti en 1974 en Espagne et est paru en 1990, chez nous. C’est ce bouquin qu’ont choisi d’adapter Hernan Migoya et Bartolmé Segui.

Les enquêtes de Pepe Carvalho ont aussi été adaptées en telefilms, assez réussis d’ailleurs dans l’ensemble. Je ne m’attendais pas à le voir publié sous forme de bande dessinée. Et pourtant, l’adaptation fonctionne parfaitement, c’est très bien fait. Migoya fait du bon travail au scénario. Il respecte ce qui fait le caractère de Carvalho : la bouffe et les femmes, surtout Charo, sans oublier cette habitude particulière qu’il a de bruler des livres de sa bibliothèque pour allumer la cheminée, même en été ! Nous le voyons penser à manger, critiquer les plats dans les restaurants, mais, par contre, nous n’avons pas les recettes de ce qu’il prépare, surtout que Manuel Vasquez Montalban avait publié un livre de recette de Pepe Carvalho.
L’enquête de ce premier tome est très réussie. Le suspense et le mystère sont préservés jusqu’au bout. Le lecteur se balade dans les quartiers barcelonnais, tout comme dans ceux d’Amsterdam.

Le dessin de Bartolomé Segui, dont nous avons déjà pu admirer le trait dans "Les mains obscures de l’oubli", entre autres, fait des merveilles dans ces pages. Les planches sont magnifiques, il fait revivre à la perfection les années 70, les dernières années franquistes qu’a connu l’Espagne. Il sait aussi faire ressentir le désir des femmes, l’érotisme, quand il le faut.

Ce premier tome des aventures de Pepe carvalho est une bien belle surprise. Un titre que je vous invite à découvrir et qui donne envie de lire les livres de Manuel Vasquez Montalban.

 

Par BERTHOLD, le 18 mars 2018

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