PERFECT CRIME
Tome 2

 
Une jeune fille qui se fait séquestrer par un pervers, deux collègues qui sont concurrents dans l’obtention d’une promotion professionnelle, un gérant de société croulant sous les dettes, une femme qui veut cacher à son mari son passé de prostituée, un garçon voulant venger une amie d’enfance qu’il a vu se faire violer… Autant de cas où la haine, la jalousie ou l’amour peuvent donner envie à des gens de tuer… Et dans ces cas, autant de clients potentiels pour Tadashi Usobuki, le tueur à gages qui jamais ne laisse aucune trace ; et pour cause !
 

Par sylvestre, le 27 mars 2017

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Notre avis sur PERFECT CRIME #2 – Tome 2

 
Le schéma est exactement le même que dans le tome précédent : plusieurs épisodes indépendants voient Tadashi Usobuki se mettre au service de commanditaires de meurtres et parvenir à honorer ses contrats en usant de son "pouvoir" de tuer… par procuration ! Les affaires privées dans lesquelles il intervient impliquent des personnages toujours assez différents (des jeunes, des vieux, des femmes, des hommes, des riches, des pauvres…) et ce qu’on apprécie, c’est que le commanditaire du crime n’est pas toujours celui qu’on soupçonnait ; ce qui est la moindre des choses puisque si tout était écrit d’avance, l’originalité et l’envie d’aller plus loin s’émousseraient très vite. Ce qui est dommage, par contre, c’est qu’Usobuki agit un peu toujours de la même manière et que les "persuasions" qu’il inocule à ses victimes ne sont vraiment pas crédibles.

Le héros ne s’étoffe pas vraiment encore : certes, on voit son palmarès augmenter chapitre après chapitre, mais on reste dans le sillon de ce qu’on a déjà vu jusque là. On ne sait pas où il vit, on ne sait pas s’il a une famille… Seule ses rencontres épisodiques avec l’inspecteur Tada en font quelqu’un de capable d’avoir des liens sociaux ; en même temps, il faut dire que les autres personnes qu’il est appelé à côtoyer sont plutôt du genre à ne jamais faire long feu !

On sait bien que tout cela n’est pas possible, mais en qualité de lecteurs de la série, on accepte d’y croire. On se dit alors que Tadashi Usobuki est vraiment très fort. Serait-il un personnage extra-ordinaire ? Oui, si l’on considère qu’il est un peu magicien en son genre, voire même plutôt sorcier. En tout cas, l’intéressé cultive le mystère autour de sa véritable essence : à parler des humains comme s’il n’en était pas un, on finira peut-être par y croire ?! Mais ça serait finalement dommage : n’est-ce pas la combinaison alliant son "pouvoir" et sa normalité qui en fait un personnage époustouflant ? S’il était extra-terrestre ou surhumain, ça serait moins intéressant.
 

Par Sylvestre, le 27 mars 2017

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