PERFECT CRIME
Tome 9

 
Les dessins dans Perfect Crime sont assez réalistes mais les visages des personnages versent souvent très légèrement dans la caricature, comme pour renforcer le côté angoissant de certaines scènes, pour exagérer graphiquement les attitudes des protagonistes ou pour rappeler, s’il le fallait, que les auteurs de cette fiction "jouent" avec plaisir à la frontière entre le concevable et l’impossible !

Des cris, de la stupeur, des yeux écarquillés, du sang qui gicle… et un héros propre-sur-lui qui jusque-là oeuvre en toute impunité et de manière vraiment insolente. Le politiquement correct n’est pas la marque de fabrique de Tadashi Osobuki, qu’on se le dise, mais on ne pourra pas lui retirer qu’il aime par-dessus tout le travail bien fait !
 

Par Sylvestre, le 18 janvier 2020