PERPETTE
Mauvaises fréquentations
Il est détenu dans une prison où il n’a droit qu’à une cellule ridiculement petite. Il faut dire que notre homme en a pris pour… 622 ans ! C’est d’ailleurs pour ça qu’il s’énerve quand les gens l’appellent Perpette. Car 622 ans, c’est quand même carrément moins long que la perpétuité !
Le parloir, c’est fait pour les autres détenus, parce qu’eux, au moins, ils ont des amis ou de la famille. Mais lui, il n’en a pas. Ou plus. Alors il n’y va jamais. Son voisin le condamné à mort non plus, d’ailleurs : il ne lui reste que trop peu de temps à vivre.
La solitude en cellule, c’est dur. Et puis un jour, un rat a débarqué dans l’univers de Perpette. Un rat avec un sacré bagou. Monte-Cristo, qu’il s’appelle ! Une bien agréable compagnie, somme toute…
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Notre avis sur PERPETTE #1 – Mauvaises fréquentations
Il signe ApKaS, mais comme cet auteur est grec, il faut lire Arkas. Avec Perpette, il nous propose une série de strips terriblement bien faits car pleins d’humour malgré le challenge de faire vivre sur des dizaines de planches un huis clos très à l’étroit ! Le monde carcéral de Perpette se borne effectivement dans ce premier tome à sa cellule, à celle de son voisin, à la salle de mise à mort et au parloir, si l’on ne compte pas un certain tunnel creusé par des co-détenu, une fois… Quelques mètres cubes, en tout, quoi ! Et c’est fou les idées qu’a Arkas et ce talent qu’il a de nous amuser dans ce réduit qui aurait tari l’imagination de tant d’autres !
Chaque strip ou chaque dessin est un gag en lui-même. Et tous, mis à la suite les uns des autres, classés chronologiquement, font alors prendre à l’album des allures d’histoire complète au cours de laquelle on rit à chaque fois qu’on va à la ligne !
Perpette (qu’on peut trouver parfois écrit Perpetttte à cause de la calligraphie de son titre) est une excellente série qui est malheureusement (et bizarrement) passée assez inaperçue. Quatre albums la composent. Quatre bijoux d’humour à découvrir absolument, du même tonneau que celui-là.
Par Sylvestre, le 1 décembre 2007