Petit Paul

Petit Paul vit à la campagne avec ses parents et sa sœur Magalie. Mais, bien qu’il ne soit pas encore en âge de penser à tout ça, il est doté d’un incroyable pénis, qu’il lui est difficile de cacher et qui déclenche chez les femmes de son entourage les pulsions les plus vives.
Qu’il soit à la ferme, chez ses amis, en classe ou dans une station essence, Petit Paul se retrouve systématiquement dans des situations impossibles et embarrassantes…

Par fredgri, le 6 août 2018

Notre avis sur Petit Paul

Déjà présentés dans Les Melons de la colère, Petit Paul et sa sœur Magalie, aux formes extrêmement généreuses, reviennent pour de nouvelles aventures aux limites du fantasme et du choquant.

Vivès revisite donc cet univers complètement loufoque, en accentuant ici davantage son intrigue autour du jeune Paul et son pénis démesuré qui enflamme toutes celles qui l’aperçoivent.
Mais malheureusement, une nouvelle fois, l’argument ne va guère beaucoup plus loin. L’auteur construit son récit en plusieurs chapitres et accumule ainsi tout les fantasmes les plus basiques, sans chercher davantage à construire une intrigue plus travaillée. Il s’agit ici de montrer du cul, des gros seins, des gros braquemarts, voir même de rajouter du transgressif comme des scènes d’inceste, du fisting, de la zoophilie, le tout autour d’un gamin surmembré…
Et c’est peut-être ce qui transparait sur l’auteur qui pose son regard sur des gamins et leur rapport à la sexualité qui peut choquer, une nouvelle fois. D’autant qu’ici, tout est assumé et que Vivès y va franchement, sans complexe ! Il faut dire que cet aspect de l’album qui penche vers de la pédopornographie pose un sérieux problème de moralité… Peut-on tout se permettre, sous couvert de la fiction ? Il y a matière à débat !

Mais, au delà de ce fond très discutable, ça aurait peut-être mérité d’avoir d’une part un peu plus de fond, histoire de raconter vraiment quelque chose, au moins d’avoir une évolution dans l’histoire ou une prise de position moins encline à se suffire d’une bête pantalonnade bien lourde. Ensuite, que Vivès ai mis plus de soin dans son exécution… Un album vite fait pour optimiser le temps et basta !

Toutefois, la dimension humoristique de l’ensemble amène Petit Paul à glisser systématiquement dans des situations les plus tordues possible, nous livrant un catalogue extrêmement complet des fantasmes de l’auteur…

En tout cas, il y a visiblement matière à d’autres aventures du gamin au pays des adultes et des bimbos sur-bustées…
A peine quelques mois après Décharge Mentale aux Requins Marteaux, Vivès montre une nouvelle fois son intérêt pour le porno, mais plus globalement pour le sexe familial et la sensualité exacerbée. Son trait s’y prête parfaitement, ce sens de l’épure, des formes suggérées et son attrait pour un certain type d’héroïne nous font penser qu’il y aura d’autres albums de ce genre… !

Pour lecteurs très avertis !

Par FredGri, le 6 août 2018

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