PETIT POILU
Le trésor de Coconut
Comme chaque matin, Petit Poilu se lève, déjeune et sort de chez lui pour affronter les fantaisies de Dame Nature. Aujourd’hui, alors que la neige tombe en abondance, il découvre curieusement sur son chemin un gros coquillage. De ce dernier, qui a la particularité de vibrer, jaillit une énorme vague qui l’entraîne en pleine mer peuplée de requins. Pourchassé par l’un d’entre eux, il est recueilli de justesse par Coconut, une petite pirate, qui l’invite à participer, à l’approche d’une île isolée, à une chasse au trésor des plus audacieuses.
Par phibes, le 1 juillet 2011
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782800150369
Notre avis sur PETIT POILU #9 – Le trésor de Coconut
Petit Poilu, le petit bonhomme noir au nez rouge cher à Pierre Bailly et Céline Fraipont, et également aux nombreuses têtes blondes qui suivent assidûment ses circonvolutions, repart pour de nouvelles aventures.
Cette fois-ci, grâce à l’inventivité et la fringance juvénile des auteurs, le sémillant personnage est appelé à jouer sous les tropiques dans une quête qui devrait titiller l’avidité des plus jeunes. En effet, il y est question de pirate et de trésor, ingrédients imparables pour faire rêver les aventuriers en herbe.
Basé efficacement sur le concept d’origine (histoire sans parole), ce nouveau récit fait appel à l’imaginaire le plus fertile, celui des enfants. Pierre Bailly en ajuste subtilement les péripéties, n’hésite pas à contraster ses ambiances (il neige/coquillage – voyage exotique), le tout réalisé dans une atmosphère bon enfant, joyeuse, parfois "homéopathiquement" craintive et surtout pleine de vitalité.
Petit Poilu incarne ici la sagesse, la non-violence et vient tempérer les ardeurs de sa nouvelle équipière, la petite pirate Coconut. Par ce biais, la réflexion prime sur les actions faites à la hâte, évoquées dans des scènes dotées d’une fantaisie subtile et désopilante, grâce au contenu du sac "magique" du petit héros.
Céline Fraipont a, à l’évidence, la maîtrise totale de l’univers impulsé par Pierre Bailly. La bonhomie de ses personnages réalisés à l’aide d’un trait plein de fraîcheur juvénile attire inéluctablement l’œil, le découpage traditionnel et les couleurs vives constituant un environnement de choix. Le charme opère toujours aussi adroitement grâce à cette simplicité d’expression dont, évidemment, les plus jeunes raffolent et qui nous emmène dans des ambiances dépaysantes pleines de douceurs.
Un neuvième épisode adorable, aux accents exotiques qui surfent sympathiquement sur la vague de l’imagination infantile.
Par Phibes, le 3 juillet 2011
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