PETITE REINE (LA)
La Petite Reine

Les deux sœurs, Aude et Diane, sont très proches l’une de l’autre.Dans leur milieu naturel et en osmose avec lui, l’une d’elle, Aude, se prend pour une abeille.
Elle est la petite reine ! Possessive à l’extrême, elle se comporte comme une digne reine des abeilles et entremêle le comportement des humains à celui des insectes.
Lorsque Diane fait l’amour avec un homme pour la première fois, elle ne sait pas encore que cela provoquera la mort de celui-ci, mort par les piqûres des abeilles sur la volonté de la reine..
Tout finit dès que tout commence même pour les plus coriaces, les politiques comme leur propre père, le député-maire Marcel Clément.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PETITE REINE (LA) # – La Petite Reine

Ce superbe album édité par Casterman est la réédition en couleur de ce qui a été une des publications de la collection « A Suivre » en n&b des années 90.
La grande appréhension des puristes, en général, vient de la mise en couleur. Il est vrai que ces modifications au moment des rééditions deviennent un vrai phénomène de mode et on se demande pourquoi ! En réalité, cette différence semble sans intérêt évident donc on est en droit de s’inquiéter.
A l’origine le dessin est fin, réaliste et précis et souvent la couleur détrône les traits et hachures qui font si bien les formes, les reliefs et les ombres. Qu’ils se rassurent, la profondeur, l’ambiance, le climat tout est là. L’intrigue reste angoissante. Et bien sûr, la grande sensualité que Servais affectionne particulièrement est aussi bien restituée.Cette réalisation est une réussite et un plaisir de l’œil du point de vue dessin et couleur.
En ce qui concerne, le sujet, Servais sert un bon polar assorti des éternels plaisirs amoureux que le dessinateur s’applique à raconter. Il aime dessiner les femmes. Il les fait belles. Voilà de quoi faire un joli cadeau avec cet ouvrage dont la lecture est agréable, assez intense tant au niveau de ce qu’on voit que de ce qu’on lit.
Ajoutez à cela qu’il y a 87 pages pour un prix équivalent aux productions des classiques 44 planches, c’est un critère non négligeable.
A découvrir ou à relire sauf si vous êtes phobiques des abeilles.

Par MARIE, le 11 novembre 2004

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