PEU DE TARTE AUX ÉPINARDS (UN)
les épinards sont éternels
Pour avoir participé au démantèlement d’un gang international de trafiquants de drogue, la pétulante Marie-Madeleine, marchande de tartes, a été recrutée par les services secrets français, sous l’identification M004. Elle est appelée par le MI6 afin qu’il lui soit soumis une mission d’infiltration à haut risque. Celle-ci a pour but d’aider à faire tomber un groupe de criminels géorgiens qui se prépare à mener des actions terroristes sur le territoire anglais. Pour cela, la jeune femme doit se faire embaucher en tant que cuisinière dans un petit restaurant géorgien tenu par un couple, Lasha et Temi, où se retrouvent souvent les truands. Aidée par Garcin, un taximan d’origine belge bien charismatique, elle se prépare à jouer pleinement son rôle d’agent secret. Pour cela, elle commence par concocter des tartes aux épinards selon une recette qui lui est propre et qui devrait certainement attirer le regard de ses sinistres adversaires. Mais saura-t-elle gérer en même temps l’odieux chantage effectué par une mystérieuse femme au sujet de sa fille Sarah ?
Par phibes, le 3 mars 2020
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782203172494
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Notre avis sur PEU DE TARTE AUX ÉPINARDS (UN) #2 – les épinards sont éternels
Après un premier volet on ne peut plus désopilant, Philippe Pelaez et Javier Sànchez Casado remettent les couverts pour donner une suite aux aventures précédentes de leur ardente héroïne, Marie-Madeleine Madac Miremont, et de sa remuante tribu. Cette fois-ci, eu égard à ses succès antérieurs, la marchande patentée de tartes aux épinards prend ici du galon en devenant dorénavant une agente du gouvernement français sous le nom de code M004 et vient prêter mainforte à ses pairs de la perfide Albion.
Il ne fait aucun doute que ce qui a permis aux auteurs de faire recette dans le premier tome est repris dans le présent et même, pourrait-on dire, amplifié. Sous le couvert des tribulations d’un personnage assurément très rustique et, somme toute, réellement attachant, Philippe Pelaez nous entraîne dans une équipée hors du territoire français emplie de bonnes trouvailles et de fantaisie. La dérision est de mise, tout d’abord, dans le choix des personnages qui, pour certains, respirent avantageusement la balourdise (du chef du MI6 aux mafieux en passant par les responsables politiques). Elle se découvre également dans le développement de l’intrigue qui prend des proportions complètement ubuesques (l’intervention de Marie-Madeleine en plein match international France/Angleterre en est une et il y en a d’autres). Pareillement, on se plait à apprécier les rebondissements poussés à l’extrême, les nombreux jeux de mots qui ne manquent pas de germer dans les dialogues et dans les noms, les clins d’œil de tout bord … De fait, on se marre bien !
Javier Sànchez Casado assure un travail qui sied parfaitement au scénario. Dans un semi-réalisme véritablement convaincant, l’artiste parvient sans contestation possible à mettre en images des situations cocasses à souhait. On se félicitera de l’énergie ambiante dispensée dans chaque planche, via des situations caricaturalement très bien saisies. Les personnages qu’il anime sont on ne plus plaisant à suivre, en particulier Marie-Madeleine, à la fois rigolote et un tantinet émouvante, ou le Député Matemale, complètement déjanté.
Un moment de détente à la sauce aux épinards à ne pas manquer.
Par Phibes, le 3 mars 2020
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