Phantom Road (VO)
Volume 1
(Phantom Road 1 à 5)
Dom est routier, il passe son temps sur la route, à traverser les États Unis. Une nuit, il est surpris en découvrant une voiture accidentée et un homme mort à côté de la portière. Seule une jeune femme, Birdie, semble en avoir échappé. Non loin, une étrange silhouette se tient immobile à les observer, un homme monstrueux, comme en partie fondu. Dom se rapproche mais l’inconnu l’agresse, le camionneur parvient à monter dans son camion, avec la jeune femme, et à s’échapper. Ils se rendent alors compte qu’ils viennent d’entrer dans une autre dimension…
Par fredgri, le 16 janvier 2024
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9781534399792
Notre avis sur Phantom Road (VO) #1 – Volume 1
Toujours aussi prolifique, nous retrouvons Jeff Lemire aux commandes de cette nouvelle série fantastique qui nous entraîne, cette fois, sur les routes des États Unis, aux côtés de Dom le routier qui plongé, en compagnie de la jeune Birdie, dans une course poursuite entre les dimensions, avec pour mission de convoyer un étrange objet duquel ils ne peuvent s’éloigner.
Lemire prend son temps, et se garde bien de donner toutes les réponses aux multiples questions que l’on se pose au fur et à mesure. Ce premier volume est principalement là pour planter le décor, donner les enjeux et poser les principaux personnages qui vont revenir au fur et à mesure. Il est donc normal de ne pas trop bien savoir ou l’on met les pieds, même si le processus semble assez facile, justement. On se croirait dans un scénario à la Brian K. Vaughan, une bonne idée de départ, suffisamment habile pour permettre ensuite de digresser à l’envi sans que cela ne gène le récit, et un aménagement du scénario qui permet de mêler de l’action à des moments plus dialogués.
Alors oui, c’est du Lemire, donc en effet, on parle de l’enfance meurtrie des deux personnages principaux, normal. Toutefois, je trouve aussi qu’il arrive à leur donner un peu d’épaisseur jusque là, ils ne se cantonnent pas à des rôles monolithiques sans relief.
Pour l’instant, le scénario est vraiment intrigant, sans les effets de facilité habituels chez Lemire. On se prend assez bien au jeu, on est comme les deux personnages, on ne comprend pas très bien ou l’on va et c’est assez agréable, en fin de compte.
En parallèle, les planches de Gabriel H. Walta et les couleurs de Jordie Bellaire sont absolument magnifiques. Un style rêche, mais expressif, le tout accompagné par des teintes sableuses, poussiéreuses au possible. Une très belle harmonie artistique qui donne envie de tourner les pages.
Une traduction arrive bientôt chez Panini, alors je vous conseille de surveiller cette prochaine sortie.
Vivement recommandé.
Par FredGri, le 16 janvier 2024
Publicité