PHOTOGRAPHE (LE)
Tome 2
1984. Afghanistan.
Apres le voyage raconté dans le tome 1, nous retrouvons l’équipe de MSF et le photographe installés dans leur hopital de campagne.
Les malades et les bléssés affluent….
Par berthold, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2800135403
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2 avis sur PHOTOGRAPHE (LE) #2 – Tome 2
Gros coup de coeur pour ce tome 2 aussi.
Le tome 1 m’avait frappé, ému… et avec ce nouvel opus toujours avec son mélange de dessin et photos, je suis toujours sous le choc…
Il suffit de voir ces petites anecdotes qui parsèment l’ouvrage.
L’humanité qui se dégage de ces histoires.
Je suis tres touché lorsque l’on voit les photos des afghans qui viennent se faire soigner : la douceur, l’emotion qui en ressort… voir le petit garçon qui malgré la blessure de son bras ne souffre pas..
Je suis tres touché par le récit des docteurs.
c’est une grande oeuvre qui mérite un grand succés.
Par BERTHOLD, le 21 octobre 2004
Personnellement, je ne suis jamais allé en Afghanistan.
Quand je feuillette cet album, quand je regarde et écoute, j’ai l’impression de moi aussi marcher sur ces pierres, d’entendre les Moudj’ gueuler, leur armes à la main. Il fait chaud, il reste tellement de kilomètres à faire…
Je retrouve la même force qu’au premier opus, cette énergie des gens passionnés et généreux qui parcourent ces centaines de kilomètres pour traverser des terres hostiles, pour aller aider ces blessés, monter ces hopitaux d’infortune !
Dans ces pages je rencontre avant tout des hommes de terrain, des hommes d’âme qui ne se formalisent pas de petits détails…
« Tu connais l’expression « Avec eux, j’irais au bout du monde ». Ben on y est. Chacun d’entre nous est en situation de faire des choses pour lesquelles il n’est pas formé. On est tous voués, à un moment où à un autre, à endosser une grosse responsabilité. C’est ça qui nous soude. »
Le tout sans pathos gratuits, sans grands discours moralisateurs, car avant tout, ces hommes et ces femmes ne sont pas là pour être admirés mais pour faire leur boulot ! Le récit est donc finalement assez sobre, on a le droit, par-ci par-là, à des explications de tel ou tel éléments mais ça n’est jamais scolaire, ce sont juste des observations…
« La plupart des afghans, y compris les plus brutaux d’apparence, se comportent comme des mères vis-à-vis des enfants. Ils témoignent leur amour de manière très tactile, extrèmement tendre. Je les vois souvent s’assurer que les gosses n’ont pas froid, remettre leur bonnet d’aplomb, etc. »
Ou encore cette conversation au sujet des Chadri !
Tout est très clair et surtout cela permet, enfin, de passer outre certains à priori que, nous autres occidentaux, nous trimballons, à grand renfort de documentaires ou reportages propagandistes !
« Le photographe » est donc, avant tout, une ouverture vers un autre monde, vers des hommes qui regardent fièrement l’objectif, qui se tiennent sous le soleil, sales de cette poussière qui s’incruste… Le photographe s’appelle Didier Lefèvre, il est peut-être l’élément le plus proche de cette aventure, un ami qui semble nous raconter son périples autour d’un bon verre. je trinque à sa santé !
Mais surtout, je retrouve l’oeil d’Emmanuel Guibert, cette lueur qui se dégage de ces images, de ces êtres, je vois la silhouette de cet artiste généreux qui glisse sur les murs, qui répond aux magnifiques photos de son ami…
Un document sans en être un.
Un document sans politique, sans dicours, avec des moments rigolos, tristes ou encore simplement silencieux.
Je ne sais pas si un jour j’irais en Afghanistan, les choses ont tellement changées depuis 1986, les Talibans, les autres, je garde ce témoignages bien calé dans les mains, je feuillette ces pages, progressivement je sens le soleil me taper dessus, la fatigue qui s’accumule, j’ai des envies de photos, d’image, au loin les voix qui retentissent tandis que l’echo de quelques explosions se fait entendre…
As salaam wa aleikum
Zenda baashi
Merci beaucoup
Par FredGri, le 22 octobre 2004
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