PICSOU HORS-SERIE
Picsou contre Gripsou
Pour ce onzième tome, nous retrouvons l’autre "canard" le plus riche du monde… Je veux dire, en plus de Picsou, bien sur, c’est à dire: Archibald Gripsou !
12 histoires qui nous emmènent de la première apparition du personnage sous la plume de Carl Barks en 56, jusqu’aux histoires dessinées par Don Rosa en 98 ! L’occasion de retrouver ce raleur invétéré, éternel ennemi de Picsou, tout en étant son double parfait !
Par fredgri, le 2 septembre 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
_201007354
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Notre avis sur PICSOU HORS-SERIE #11 – Picsou contre Gripsou
Alors, encore une fois, un hors série qui se dévore sans en lâcher une miette, du début à la fin. Mais, même si j’aime beaucoup cette formule thématique qui permet de mettre l’accent sur un personnage à chaque numéro, je ne peux que me rendre compte, aussi, que cela met l’accent sur le côté très répétitif de tout ça. En effet, chaque histoire se déroule exactement de la même façon, les deux multimilliardaires veulent avoir le même objet précieux, le même trésor, et après quelques poursuites, des coups de pied, Picsou finit par gagner, ou en tout cas reste celui qui s’en sort le mieux. Le but de ces poursuites ne demeurant que vague prétexte pour une nouvelle fois appuyer sur l’étrange similarité qui lie ces deux personnages, ce qui reste intéressant c’est la mise en abîme qui s’opère à chaque fois. Il faudra attendre Don Rosa pour avoir des scénarios réellement passionnant, bourrés de références historiques, avec une tripotée de rebondissements, même si, au fond, on reste exactement dans le même registre que précédemment !
Dès qu’il créé ce fameux Gripsou, Car Barks s’en désintéresse presque complètement, en 10 ans il ne le mettra que trois fois en scène, et encore, dans des histoires qui ne se distinguent presque pas l’une de l’autre. C’est dommage, car sorti de son contexte, sorti de cette opposition avec Picsou ce personnage aurait pu trouver son chemin vers des histoires qui auraient certainement pu être plus originales. Ici, il reste encore et encore que cet autre riche excentrique qui, malgré tout ses efforts n’arrivera jamais à mettre à défaut son adversaire. Ce qui fait, qu’en fin de compte, on a l’impression de lire 231 pages de la même intrigue (avec, encore une fois, un bémol pour les trois histoires de Don Rosa).
Mais, si vous aimez cet univers, je pense que vous retrouverez avec joie ce personnage acariatre…
Par FredGri, le 2 septembre 2010
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