LES PIEDS NICKELÉS, LA COLLECTION
Les Pieds nickelés diseurs de bonne aventure

Les finances au raz des pâquerettes et leurs portraits placardés dans tous les commissariats parisiens, les Pieds Nickelés descendent sur Marseille pour trouver de nouveaux pigeons à plumer. A Avignon, ils sont pris en chasse par la maison poulaga et pour lui échapper, se transforment en cartomanciens. Sous ce couvert, ils se lancent dans le trafic de cigarettes.

Complètement à sec, ils tentent leur chance aux courses et parviennent, en tuyautant une victime, à gagner le pactole. Ragaillardis, ils achètent un château à vil prix et le transforment en hôtel de luxe sans savoir qu’il est hanté.

Les larfeuilles bien remplis, ils partent à proximité de la frontière espagnole et s’improvisent contrebandiers. Les douaniers pyrénéens ne vont pas tarder à prendre le taureau par les cornes tout comme d’ailleurs un diplomate local qui va essuyer les plâtres de la fourberie du trio.

Par phibes, le 15 novembre 2013

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Notre avis sur PIEDS NICKELÉS, LA COLLECTION (LES) #4 – Les Pieds nickelés diseurs de bonne aventure

Parues initialement de mars à août 1960 dans le magasine Joyeuse Lecture puis reprises dans l’album n°46 publié par la Société Parisienne d’Edition la même année, ces trois aventures sont aujourd’hui mises à l’honneur par le groupe éditorial Hachette via sa toute nouvelle opération commerciale dédiée aux fameux Pieds Nickelés.

L’occasion est idéale pour retrouver Croquignol, Filochard et Ribouldingue, personnages né sous la houlette de Forton, dans des péripéties qui, encore de nos jours, ont la matière pour nous divertir. Portés par Montaubert, scénariste particulièrement attaché au trio, et évidemment Pellos, les trois larrons n’en finissent pas de jouer des tours on ne peut plus pendables mais tellement jouissifs. Toujours animée d’une intention récurrente, celle d’empocher de l’argent quelque soit la méthode (quelque fois juste et souvent malintentionnée), cette triplette infernale tape sans vergogne sur son prochain et plus précisément sur les plus naïfs plein d’oseille.

L’épisode est un pur régal tant les malversations nickeléennes sont "dynamisantes". Montaubert mène parfaitement ses trublions dans des coups fumeux, simples, efficaces et fortement rythmés. Alors que les première et troisième aventures partent dans des circonvolutions un peu similaires (la contrebande), la deuxième histoire se veut particulièrement bien réalisée par le fait qu’elle bénéficie non seulement un très bon humour mais aussi des rebondissements généreux et un tantinet moralisateurs.

A la date de publication de ces historiettes, René Pellos a déjà réalisé une trentaine d’albums (depuis 1949). A ce titre, l’on peut admettre que ce dessinateur qui a antérieurement travaillé sa plume en tant que journaliste sportif, a la maîtrise totale de la mise en image. Personnages et décors coulent de source et portent un message totalement délié débordant d’énergie et d’humour.

Un très bon moment de lecture d’un épisode repris par hachette qui fait toujours recette !

Par Phibes, le 15 novembre 2013

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