LES PIEDS NICKELÉS, LA COLLECTION
Les Pieds Nickelés aux Jeux olympiques

Fauchés comme les blés, les Pieds Nickelés profitent du prochain Tour de France pour proposer leurs services en tant que publicitaires. Alors qu’ils se voient opposer une fin de non recevoir, ils décident de profiter de l’invention énergisante d’un savant déprimé pour participer tout de même à la grande boucle.

Ensuite, pour financer leur futur départ pour la course de la Panasiatique, ils s’engagent dans une épreuve de stock-car et pour la gagner, monte un stratagème qui ne manquera pas de « froisser » leurs adversaires.

Ils rejoignent, après, en Chine leur ami scientifique Labiellecoulée pour une nouvelle participation à la Panasiatique. Avec les moteurs révolutionnaires de celui-ci, ils ne tardent pas à faire des jaloux et pour cela, devront déjouer les mauvais tours tout en en jouant eux-mêmes.

Enfin, ce sont les Jeux Olympiques de melbourne qui attirent leur convoitise. Pour faire le déplacement, ils s’engagent comme athlètes et participent aux épreuves qualificatives. Fort de leur succès et surtout de leurs astuces, ils partent en Australie pour exercer leur art,… celui de la supercherie.

Par phibes, le 6 novembre 2013

Notre avis sur PIEDS NICKELÉS, LA COLLECTION (LES) #6 – Les Pieds Nickelés aux Jeux olympiques

L’éditeur Hachette continue son opération commerciale mettant à l’honneur les fameuses aventures du non moins fameux trio bien de chez nous que sont Les Pieds Nickelés . Cette fois-ci, il procède à la publication d’un album paru dans l’année 1958 réalisé par le duo plus que confirmé que constituent René Pellos et Montaubert.

L’ouvrage compte quatre historiettes distinctes qui ont fait l’objet, en 1957, d’une prépublication dans la revue Joyeuse Lecture de la Société Parisienne d’Edition. Regroupées sous l’égide d’une thématique sportive, ces dernières nous donnent l’occasion de voir nos trois larrons se surmener dans plusieurs disciplines telles le vélo (discipline récurrente dans la longue saga), la course automobile et l’athlétisme. Evidemment, comme on peut le deviner, leur participation à tous ces sports n’est nullement pour mettre en exergue leur qualité sportive mais plutôt leur façon très légère de les pratiquer ou de les détourner.

Aussi, ces nouvelles aventures, qui conservent quelque part une certaine modernité, nous gratifient d’une bonne dose de délire à déguster dans des magouilles ubuesques montées par un Montaubert inspiré et enjoué. Se raccrochant à des évènements sportifs célèbres, ce dernier introduit généreusement ses trois roublards dans ces manifestations en leur faisant jouer des rôles pas très légaux mais tellement jouissifs. Une fois de plus, les gogos en prennent plein les dents et ce, pour notre plus grand plaisir.

Un petit bémol toutefois est à apporter dans cet épisode d’origine qui a la particularité de réinsérer des pages d’un album antérieur (Les Pieds Nickelés courent la Panasiatique). C’est fort dommageable mais c’est comme ça.

Côté dessin, René Pellos navigue allègrement dans son monde, celui du sport. En effet, journaliste sportif de la première heure, ce dernier croque toutes les disciplines avec virtuosité et dynamisme et s’emploie même à insérer quelques caricatures de professionnels dans certaines vignettes. Il ne fait aucun doute qu’il a la mainmise totale sur son trio qu’il dépeint avec beaucoup d’humour dans toute sorte de situation. La joie de vivre de ses personnages joviaux très caractérisés est des plus communicatives et apporte un réel plaisir de lecture.

Une réédition honorifique à la facture volontairement vieillie et complétée d’un dossier d’étude que tout un chacun, petits et grands, pourra appréhender dans la bonne humeur. Que demander de plus !

Par Phibes, le 6 novembre 2013

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