LES PIEDS NICKELES
Au cirque

Poursuivis par une maréchaussée remontée comme pas une, les Pieds Nickelés se voient, par un heureux hasard, recueillis in extremis par des espions étrangers qui les prennent pour des poseurs de microfilms. Leur imposant le piratage d’une conférence ultrasecrète réunissant les pays européens, les trois larrons ont tôt fait de faire capoter, à grand fracas, les ambitions de leurs sauveurs. Par la suite, ils se décident à détourner un train postal. Mais, c’est un train contenant des animaux de cirque que le trio s’accapare semant une confusion sans nom dans les rangs de leurs poursuivants. Enfin, la députation semble les titiller et afin de gagner leur électorat, ils organisent des campagnes de dénigrement chez leurs adversaires. Autant dire que pour eux, la politique est un véritable cirque !
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #105 – Au cirque

Attention, petits et grands, voici une nouvelle représentation "montaubertienne" de la triplette dont la renommée a fait le tour de toutes les librairies de France et de Navarre. Ce n’est pas une, ce n’est pas deux mais ce sont trois nouvelles aventures auxquelles, chers lecteurs, vous êtes conviés. Asseyez-vous confortablement, prenez quelques friandises et assistez à des tours pendables qui dépassent votre imagination.

En fait de tours, les Pieds Nickelés travaillent quelque peu dans le vide puisque la moisson de devises est plutôt maigre. Par contre, leurs tribulations ont, cette fois-ci, tendance à prendre des proportions grandguignolesques. Atterrir (dans le véritable sens du terme) au beau milieu d’une réunion secrète de chefs d’état, mettre en ébullition un convoi postal avec un lâcher intempestif d’animaux semi sauvages et embrasser une carrière politique tout en diffamant bassement, n’est pas forcément ce que l’on pourrait appeler des situations basiques. Aussi, ça part de tous les côtés au point de nous en donner le tournis et le plus fort, les Pieds Nickelés qui, au passage, prennent ici quelques bosses et bleus (pensez donc, ils sont à l’origine de trois accidents, 2 de voiture et 1 de train), s’en sortent pas trop mal.

Pellos tire encore une fois son épingle du jeu et fait, comme il se doit pourrait-on dire, de la haute voltige avec ses trois numéros. La vivacité dont il imprègne ses personnages se perçoit au fil des vignettes qui défilent à la vitesse grand V dans des situations ubuesques bien sympathiques. Quelques caricatures d’hommes politiques fleurissent ça et là pour démontrer que le dessinateur n’a pas perdu la main quant à sa première fonction.

En ce 105ème numéro, il est certain que les Pieds Nickelés nous en font tout un plat… de choucroute. A déguster sans modération avec une grosse pinte de bonne humeur.
 

Par Phibes, le 20 juillet 2009

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