LES PIEDS NICKELES
Contre Cognedur
Ayant pour ambition de cambrioler la cagna du richissime Stefanopoulovsky, les Pieds Nickelés ont tôt fait, après un petit repérage, de monter leur combine. Après un léger accident qui finit par lui ouvrir l’esprit, Croquignol s’aperçoit que l’endroit visé n’est autre qu’un piège monté par le propriétaire et la police représentée par l’inspecteur principal Cognedur. Sûr que ce dernier va en prendre pour son matricule, foi de Pieds Nickelés.
Par phibes, le 12 août 2009
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2851101773
Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #106 – Contre Cognedur
Ce 106ème numéro est en fait une gigantesque course-poursuite de 46 planches engagée entre la maison poulaga représentée par l’inspecteur Cognedur et les éternels rois de la cambriole, les Pieds Nickelés. Toujours animés d’intentions peu louables, ces derniers ne vont pas arrêter, en cet épisode, de rendre chèvre le poulet qui s’est mis dans la tête de les arrêter. Et bien sûr, tous les moyens sont bons pour lui faire revêtir le bonnet d’âne.
En ce nouvel opus, Montaubert ne s’embarrasse d’aucun préjugé et taille gras dans la vareuse policière. Les coups (les mauvais) pleuvent de tous les côtés, autour des trois larrons qui mènent avidement la danse et des porteurs de képis bien malheureux. Aussi, Croquignol, Filochard et Ribouldingue bénéficient d’une chance insupportable au détriment de leur adversaire qui collectionne déconvenue sur déconvenue.
Le rythme est de fait très rapide. Tels trois tornades blanches, les Pieds Nickelés aspirent tout sur leur passage jusqu’à même la vitalité de Cognedur. Aucun répit ne semble être autorisé, le scénariste étant, comme qui dirait, pressé de voir sa triplette arriver à bon port. Ça court, ça rampe, ça glisse, ça cogne, ça vole (dans les deux sens du terme) au profit d’un humour décapant omniprésent.
La tactique du dessinateur Pellos est toujours payante. Ce dernier additionne sans chinoiser les cases dans une telle vivacité graphique que l’on a l’impression que le crayon lui brûle les doigts. Ça va dans tous les sens jusqu’à la limite de l’époumonement. Il n’hésite pas à grimer ses personnages afin de les fondre dans la masse de ceux qu’il caricature avec un plaisir redoutable.
Un épisode bien endiablé qui encensera l’enthousiasme débordant des Pieds Nickelés au détriment d’un pauvre représentant de l’ordre en permanence en retard d’une guerre.
Par Phibes, le 12 août 2009