LES PIEDS NICKELES
En Périgord
Inspirés par une escroquerie américaine, les Pieds Nickelés fondent sur le Périgord avec la ferme intention de se transformer en paléontologues. Fort de leur nouvelle activité et de leur roublardise légendaire, ils ne tardent pas à annoncer la découverte sensationnelle d’un homo sapiens en parfaite conservation. Cet évènement sans précédent attire comme il se doit la convoitise du châtelain du coin qui, évidemment, se retrouve déplumé en deux temps trois mouvements. Les poches bien pleines et après un interlude parisien, les Pieds Nickelés descendent dans le sud-ouest de la France à proximité de la frontière espagnole et s’improvisent contrebandiers. Leur manège insistant finit par attirer les autorités franco-espagnoles qui se font un devoir de tenter de les arrêter.
Par phibes, le 30 août 2009
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
_200908704
Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #108 – En Périgord
Après avoir écumé l’Auvergne, les Pieds Nickelés poursuivent leur tour des régions en s’attaquant, cette fois-ci, au Périgord, le pays de la truffe et des vestiges préhistoriques. S’inspirant ainsi donc des ressources touristiques naturelles, Montaubert fait agir à nouveau à sa guise la triplette infernale dans des circonvolutions dinosauriennes qui ne manqueront pas d’être payantes.
A ce titre, c’est un couple de châtelains bien aisé mais surtout doté d’une naïveté confondante qui va subir la foudre paléontologique des trois larrons. Il est nullement nécessaire de préciser que ces derniers seront loin de faire dans la demi-mesure et nous gratifieront d’une découverte ô combien ahurissante, qui ferait mourir d’apoplexie, le plus pur des chercheurs de fossiles.
De même, la frontière franco-espagnole se fend d’une nouvelle atteinte après Roncevaux et vient essuyer la vindicte nickeléenne dans des opérations de contrebande quelque peu animées et bien risibles.
Les deux aventures dont il est question ont le seul et unique avantage de se gausser des mauvais coups perpétrés par les Pieds Nickelés dans lesquels la crédulité de la haute aristocratie friquée et de la gente policière est grassement passées au laminoir. Il va de soi que l’humour caustique qui s’en dégage est à prendre au énième degré et permet de passer un moment de lecture totalement débridée.
L’histoire périgourdine ne serait certainement pas grand-chose sans les dessins pleins de vie de Pellos, qui, encore une fois, nous entraîne avec facilité dans une profusion de gags sympathiquement croqués. Comme à leur habitude, ses personnages n’en finissent pas de gigoter, entraînant dans leur sillage et au travers de décors épurés, une galerie de portraits subtilement représentatifs.
Il est certain que du haut de leur grand âge et leur propension ancestrale à se moquer des règles élémentaires, les Pieds Nickelés peuvent être considérés comme de drôles de fossiles.
Par Phibes, le 30 août 2009
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