LES PIEDS NICKELES
Au pays des pharaons

Les Pieds Nickelés profitent de la découverte sensationnelle de vestiges égyptiens pour monter leur arnaque. Se faisant passer pour des savants de grande renommée, ils exploitent la crédulité de deux gros pleins de sous pour financer leurs pseudos recherches au pays des pharaons et leur assécher le portefeuille. Seront-ils assez fins pour mener à bien leurs bidouilles et conserver ce qu’ils ont acquis illicitement ?

Par phibes, le 1 janvier 2001

Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #47 – Au pays des pharaons

L’Egypte est, dans cet épisode, le terrain de "jeu" des trois compères, Croquignol, Filochard et Ribouldingue, qui ont décidé de plumer de nouveaux gros naïfs pleins aux as en montant un coup… pyramidal. Pour la circonstance, Montaubert semble puiser le début de son aventure sur la découverte réelle en 1954 d’une barque solaire aux abords de la pyramide de Khéops et s’en sert généreusement dans des proportions grandguignolesques.

Dans une ambiance très enjouée et selon une méthode maintes fois éprouvée, le scénariste ne s’embarrasse d’aucun scrupule quant au subterfuge employé. Il va de soi que cette aventure est uniquement réalisée dans un but humoristique bon enfant et de franche rigolade. Malgré tout, fort de cette euphorie, il en profite pour dénoncer et cisailler avec ardeur la naïveté à l’état pur. Le "déplumage" des gogos en est irrésistible et s’établit selon un stratagème léger et caricatural. On se gausse de la crédulité des piégés, des retournements de situations que génèrent ou subissent la triplette infernale.

Ces aventures ont l’avantage, pour une fois, d’être agréables par le fait qu’elles se déroulent du début à la fin sur un seul et même thème contrairement aux précédentes péripéties qui laissaient transparaître trois à quatre histoires différentes.

La sympathie que dégagent les dessins de Pellos élève le niveau du rendu. On se plait à suivre les gesticulations de ces coquins de Pieds Nickelés qui amènent une hyperactivité débordante et un enthousiasme inébranlable. La justesse désopilante de son trait nous permet de reconnaître sans difficulté la catégorie sociale de l’individu croqué et exprime clairement les expressions. Ils représentent un excellent travail toujours appréciable malgré ses 47 ans d’existence.

Allez, cap sur l’Egypte et ses pyramides pour les nouvelles aventures des pharaons de la roublardise qui ont la manière de mettre leur prochain en boite… Euh non, plutôt en sarcophage !

Par Phibes, le 30 mai 2008

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