LES PIEDS NICKELES
Vétérinaires
L’air de la campagne inspire les Pieds Nickelés qui n’hésitent pas à se mettre dans la peau de vétérinaires farfelus mais efficaces. Grâce à un procédé de leur invention, ils parviennent à sauver tout un terroir sinistré. Mais la venue d’un policier à la retraite va clôturer cette activité lucrative. De retour à Paname, ils investissent le cabinet dentaire du docteur Laroulette et s’improvisent sans complexe chirurgiens-dentistes. Après avoir défait quelques "devantures" féminines, ils ouvrent un restaurant chic pour des repas chocs à des prix chauds.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
_200901704
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Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #82 – Vétérinaires
Levant le pied le temps de cet épisode, Montaubert a cédé sa place de scénariste à François Cahen, nouveau venu dans la longue saga "nickeléenne", pour réaliser de nouvelles arnaques perpétrées par la terrible triplette. Parachutés vétérinaires, puis dentistes et enfin restaurateurs, les Pieds Nickelés n’en finissent pas de se déchaîner pour glaner la matière première dont ils raffolent.
Pas de doute à avoir, François Cahen s’en sort à merveille en restant dans la ligne directrice de son prédécesseur et réalise là trois équipées d’une teneur en gags extraordinaire. On rie généreusement en assistant ces vétérinaires d’un genre très spécial qui traite les pathologies de la France profonde par dessèchement des muqueuses et de ses lessiveuses. Pareillement, les pratiques rudimentaires de ces pseudos arracheurs de dents tournent à la farce, idem la nouvelle cuisine dont ils sont les initiateurs.
Le style est direct, sans bavure (si on peut dire !), plein de fantaisie et de fougue. Il draine une jovialité communicative qu’on appréciera sans compter, au rythme des poursuites lancées par la maréchaussée. Les scrupules n’étouffent pas les Pieds Nickelés, preuve que le scénariste n’a aucune envie de retenir leurs ardeurs à plumer tous les gogos qui passent entre leurs mains expertes.
On comprendra que Pellos est totalement solidaire de ces débordements et libère sans effort son coup de crayon incisif. La vivacité à laquelle il croque ses personnages se ressent au travers de leurs attitudes irrésistibles qui se déclinent dans un mouvement perpétuel.
Est-ce qu’au bout de 82 épisodes, les Pieds Nickelés seraient tentés de s’assagir ? Au grand regret de ceux qui le souhaiteraient, je clame au haut et fort que la roublardise du trio va de mal en pis… de vache ! Voilà, c’est dit !
Par Phibes, le 19 janvier 2009