LES PIEDS NICKELES
A Hollywood

Errant les poches vides dans un secteur d’Hollywood, les Pieds Nickelés ont l’occasion de pénétrer dans un studio de cinéma en faillite. Profitant des nombreux décors abandonnés, ils montent une affaire de voyages et proposent un tour du monde "statique" en un week-end. Mais le pot aux roses est malheureusement découvert et, sous l’égide d’un producteur ruiné, ils créent une école de cascadeurs. Manipulé par Bill Bockay, un gangster recherché, le trio parvient à déjouer ses mauvais tours et se retrouvent finalement enrôlés pour tourner un long métrage extraterrestre.

Par phibes, le 1 janvier 2001

Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #83 – A Hollywood

Les Pieds Nickelés n’arrêtent pas d’attirer des candidats à la mise en plans de leurs aventures. En effet, après François Cahen et bien d’autres avant lui, c’est Charles Ewald qui se propose de prendre la place de Montaubert, le scénariste attitré (après Forton) de la joyeuse petite bande. Pour ce faire, il expatrie ses personnages et les envoie à la Mecque du cinéma.

Le moins que l’on puisse dire est que Charles Ewald ne s’embarrasse pas de préjugés scénaristiques et fonce grassement dans le tas hollywoodien en créant des aventures totalement débridées, à faible dose réaliste. On conviendra que les gags sont farfelus, rien qu’à voir l’arnaque montée par les Pieds Nickelés autour du pseudo concorde. Malgré tout, la bonne humeur qui se dégage des dialogues agrémentés de jeux de mots, est communicative et nous permet d’adhérer sans difficultés à cette surabondance de gags.

Le crayon de Pellos court dans les cases à la vitesse du fameux concorde et déballe tout un flot énergique de situations rocambolesques. Son trait est généreux, unique et apporte le brin d’humour indispensable que ces péripéties requièrent.

Les Pieds Nickelés sont à Hollywood et, fort de leur inventivité inépuisable quant à gruger leur prochain, en font encore une fois tout un cinéma.

Par Phibes, le 22 janvier 2009

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