LES PIEDS NICKELES
Gens du voyage

Certainement charmé par l’épisode qu’il a signé précédemment "Les Pieds Nickelés à Hollywood", Charles Ewald réitère son expérience scénaristique de la remuante triplette. Pour ce faire, il lui fait d’abord pousser des ailes en lui faisant endosser l’habit moulant d’hommes du cirque et ensuite et des "nageoires" pour voguer sur l’élément liquide.

Dotés d’une volonté infaillible, Croquignol, Filochard et Ribouldingue ont toutefois du fil à retordre face à des individus qui n’hésitent pas à les menacer pour une raison ou pour une autre. Mais leur destinée est toute tracée dans la tête de Charles Ewald qui, d’un petit coup de pouce bien ajusté, vient à l’aide de ses héros pour leur permettre de s’en sortir correctement et moralement parlant.

Les Pieds Nickelés en font tout un cirque pour jouir de l’instant présent. Pour ce faire, ils se lancent dans des péripéties aériennes et marines simplistes, démesurées et empreintes d’une volonté d’agir sur les zygomatiques des témoins que nous sommes.

Pellos agrandit sa zone de travail en exposant des vignettes plus grandes et moins nombreuses. L’hyperactivité du trio est bien perçue et y est constante. Le rythme de lecture est de fait très rapide et toujours enjoué

Sûr que les Pieds Nickelés ont le don de nous faire voyager. Eh bien, pas de problème, attelons-nous à leurs péripéties burlesques.
 

Par Phibes, le 24 janvier 2009