LES PIEDS NICKELES
Aux grandes manoeuvres
Etant venus assister à une rencontre rugbystique à Bucarest, les Pieds Nickelés se voient dans l’obligation de séjourner au château de Vracula. Les lieux en question étant chargés d’Histoire, ils se mettent dans la peau d’archéologues et ouvrent le castel aux touristes pleins d’argent. Après quelques dépouillements en règle, ils fuient la Roumanie pour franchir la frontière allemande et intégrer l’armée en pleines manœuvres. Le port de l’uniforme leur apportant certains privilèges, ils ont tôt fait de piller une banque de Munich et de semer la panique dans les tests militaires. Déclarés personna non grata, ils embarquent alors dans un avion-cargo qui les amène à Houston. Là, ils s’emparent d’un Skylab pour organiser un voyage sidéral et sidérant.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
_200903701
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Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #91 – Aux grandes manoeuvres
Se sentant vraiment à l’étroit sur le sol français, les Pieds Nickelés se lancent dans des aventures extraterritoriales qui les amènent de la Roumanie aux Etats-Unis en passant par l’Allemagne et, n’ayons pas peur des destinations, l’espace lunaire.
Vous aurez bien compris qu’encore une fois, rien ne rebute à ce trio enflammé et à leur père scénaristique du moment à savoir Charles Ewald qui n’hésite pas à leur faire exécuter des manœuvres, grandes certes, mais aussi d’une extravagance des plus rares. Oui, le ton est enjoué, délirant, débridé et met la barre de la rigolade très haute. Si les arnaques sont blâmables, la tournure qu’elles prennent est quelque peu moralisatrice. En effet, et c’est là l’originalité de ces aventures, les répercussions de leurs mauvais coups sont bénéfiques pour ceux qui les entourent et en deviennent presque d’utilité publique.
Bien sûr, n’allez pas chercher la petite bête dans ces péripéties rocambolesques qui ouvrent la porte à un univers fantaisiste dans lequel les Pieds Nickelés sont passés maîtres. Peu importe la véracité des faits pourvu que l’humour soit au rendez-vous. Le trio ne connaît pas la barrière de la langue, du maniement des matériels les plus sophistiqués (char d’assaut, module lunaire…). Aussi, c’est cette exagération sur les évènements qui rend les mésaventures on ne peut plus risibles.
De connivence avec le scénariste, Pellos s’en donne, encore une fois, à cœur joie et laisse courir librement son trait humoristique sans temps mort. Ses personnages ne se départissent de leur bonne humeur légendaire qui affleure à chaque vignette. A ce titre, rares sont les moments durant lesquels les Pieds Nickelés arborent un rictus douloureux.
Attention, attention, parez pour les grandes manœuvres ? La triplette infernale n’en finit pas de se démener sur un terrain qui sera payant pour eux et, également, pour nous.
Par Phibes, le 15 mars 2009
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