LES PIEDS NICKELES
Le casse
Non loin d’une banque, s’affairent, sur un chantier de travaux publics, trois ouvriers isolés que le travail de nuit ne semble pas rebuter. A y regarder de plus près, les trois égoutiers zélés ressemblent à s’y méprendre aux Pieds Nickelés. Que peuvent bien faire les trois lascars si ce n’est de lorgner la banque elle-même ? En dépit des efforts déployés, le résultat s’avère maigre mais va s’améliorer grâce à l’ouverture de l’établissement. Détournant un camion de la Briggs, ils parviennent à sauver leurs miches. Mais leurs pérégrinations n’ont pas fini de mettre en émoi la gente policière qui se jette illico dans la poursuite.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2851100203
Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #98 – Le casse
Allez hop, c’est reparti ! Les Pieds Nickelés viennent à nouveaux tutoyer les coffres de banque dans de nouvelles péripéties "mafieusement" sympathiques. Pour la circonstance, Montaubert trouve son inspiration, semble-t-il, dans le film éponyme d’Henri Verneuil, paru en 1971 avec Jean-Paul Belmondo, Omar Sharif et Robert Hossein. Bien sûr, la notoriété de ce long métrage suffit à donner des ailes au scénariste pour partir des circonvolutions "nickeléennes" dont il a largement l’habitude de narrer.
Cet épisode, d’un seul tenant, est l’occasion d’ordonner une course-poursuite en bonne et due forme, dans laquelle les Pieds Nickelés et la maréchaussée vont se livrer tels chats et souris, une bataille à bâtons rompus. De fait, on ne se lassera pas d’apprécier l’opportunisme outrageant des trois larrons qui n’en finissent pas de tourner en bourrique les porteurs de matraques. Là encore, si dans le fonds, le geste est blâmable, dans la forme les aventures sont d’une virtuosité endiablée, empreintes d’un humour simpliste affriolant. Les acrobaties les plus folles sont permises pour faire de leurs méfaits et de leurs équipées un régal de lecture.
Au niveau des dessins, Pellos mène son trio à tombeau ouvert, sans faiblir, dans une forme déliée, pleine de fébrilité. L’éternelle jeunesse de son trait stylé se ressent sans ambiguïté au contact de ses personnages fétiches nageant dans une vivacité débordante. Le comique est, comme il se doit, de rigueur et est distillé de la plus belle des façons, à savoir naturellement.
Un drôle de casse pour une aventure à tout casser !
Par Phibes, le 31 mai 2009
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