PIERROT LUNAIRE
Tome 1

Un pensionnat suisse rempli d’adolescents issus de familles fortunées, un regroupement d’élèves nommé le Cercle qui dictent leur propres lois dans l’établissement, Léonard, qui après avoir subit la domination du Cercle arrive à intégrer leurs rangs, Samaël, garçon mystérieux, qui se positionne comme le rival du Chef des membres du Cercle, Anna, une fille étrange qui communique avec un genre de fantôme surnommé Pierrot et puis Roland, le nouveau et accesoirement élève modèle… Voici la liste des ingrédients de Pierrot Lunaire !

Par Placido, le 18 février 2011

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Notre avis sur PIERROT LUNAIRE #1 – Tome 1

Pierrot Lunaire vient enrichir la collection Araignée d’Ankama d’une bien belle façon. En effet, Antoine Dodé nous livre un récit qui, sans verser dans une originalité débordante, possède une agréable fraîcheur. Ce premier tome est vraiment là pour installé l’histoire, pas de grande envolée scénaristique ni de rebondissement grandiose, nous sommes là pour prendre le temps de découvrir les multiples personnages et le passé de cette école. Un tome pour prendre la température, découvrir cette organisation qu’est le Cercle, la relation entre les différents élèves et avoir une première approche (rapide) avec ce fantôme qu’Anna nomme Pierrot.

Le seul regret que je pourrais émettre de ce début de série est que nous n’échappons pas aux clichés habituels que peut contenir une histoire de pensionnat et de gosses étant les témoins d’événements surnaturels… On retrouve l’éternel sujet de la difficulté de s’intégrer chez certains adolescents, le rejets des autres et la nécessité de se fondre dans un moule. Tout cela à travers la fille foldingue dont personne ne veut être l’ami, les deux meilleurs amis du monde qui se dispute une guerre de pouvoir sans merci, le faible petit opprimmé qui fait tout son possible pour rejoindre le clan des plus forts et s’assurer une certaine protection et enfin, le nouvel arrivant, qui débarque et s’impose directement comme l’un des élèves les plus brillants de l’école… Bon après on peut aussi se poser la question, ok on retrouve un certain nombre de clichés, et alors? Est-ce tellement dérangeant? Car il faut le reconnaître, l’auteur sait les maîtriser et le récit n’en ressort pas alourdi. C’est même d’ailleurs une preuve d’un certain savoir-faire que d’avoir emprunter ces clichés et des les avoir réinterprêter à sa sauce.

Côté dessin, on ressent une nette influence du manga, autant pour le graphisme des personnages que pour le découpage et la mise en scène. Cela fonctionne assez bien et joue un rôle dans cette ambiance "pensionnat".

Sans être une grande surprise, Pierrot Lunaire vous réserve un moment agréable de lecture, peut-être plus destiné à un jeune public. J’ai tout de même bien envie de connaître la suite des aventures de nos jeunes affreux et j’imagine que c’est le principal, non ?

Par Placido, le 18 février 2011

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