PILE OU FACE
Cavale au bout du monde

New York, 1860. Cléopatre et Alexandre sont jumeaux. Ils n’ont connu que leur père, dont ils n’ont gardé qu’une montre et un couteau. Il n’a plus donné de nouvelles depuis un moment. Du coup, ils ont rejoint le gang du Crochet Noir. Mais un soir, Alexandre est pris par la police, Cléopatre ne veut pas l’abandonner et pour retrouver leur liberté, ils doivent passer un accord avec la police et trahir leur complices. Ils pensent ensuite partir à la Nouvelle-Orleans et gagner San Francisco pour retrouver leur père. Mais, ce qu’ils ne savent pas, c’est que Luther, un des membres du gang est à leurs trousses, pour le compte d’un pirate qui voudrait bien mettre la main sur la montre et le couteau que détiennent les jumeaux…

Par berthold, le 16 septembre 2016

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Notre avis sur PILE OU FACE #1 – Cavale au bout du monde

Ce premier tome est très riche, de la grande aventure, le mystère et l’action sont au rendez vous en compagnie d’Alexandre et de Cléopatre, les jumeaux à la recherche de leur père, qui se retrouvent dans un long voyage où ils doivent se protéger et rester en vie.

L’intrigue de Pile ou Face est très touffue. Ce que je veux dire, c’est que le scénario est dense. La scénariste ne laisse rien au hasard et nous entraine dans cette aventure avec une telle aisance que c’est avec un rare plaisir que nous suivons nos deux héros dans cette "cavale au bout du monde" !

Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié cet album. J’y ai, par exemple, retrouvé l’esprit de Mark Twain et de son Tom Sawyer dans ces pages. Il y a aussi du Conrad et du Melville chez elle !
L’auteure nous présente les jeunes héros, les jumeaux Alexandre et Cléopatre, mais aussi Edwin et Silas, deux autres frères, jumeaux aussi, qui sont embarqués dans l’aventure aux côtés d’Alexandre et de Cléopatre.
Hope Larson nous conduit et nous fait passer le Cap Horn, dans l’une des scènes les plus impressionnantes de cet album.

Et puis, il y a des voleurs, des gangs qui veulent se venger des jumeaux pour leur trahison et un pirate qui, lui aussi, s’intèresse aux enfants, surtout à cause de ce couteau et de cette montre qui devraient les conduire à un trésor.
Comme vous le constatez, tous les ingrédients sont là, pour inviter les jeunes lecteurs et même les plus grands à participer à l’aventure !

De plus, le coup de crayon de Rebecca Mock est très efficace. Il est simple, il fonctionne très bien. La dessinatrice nous plonge dans l’atmosphère de cette aventure et nous impressionne lors du passage du Cap Horn, de la tempête et de l’abordage du navire par les pirates. Elle nous enchante dans certains passages où la beauté des lieux visités font ressortir un peu de magie et de poésie. Les personnages ont tous du charisme, sont toujours expressifs et arrivent à nous faire partager leur émotion.

Cavale au bout du monde est une très belle lecture qui, certes, s’adresseraient à la jeunesse, mais aussi aux grands ! Je recommande sans hésiter cet album à lire, relire et à partager en famille !

 

Par BERTHOLD, le 16 septembre 2016

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