PILOTE A L'EDELWEISS (LE)
Sidonie

Novembre 1917. Quelque part sur le front.
Le lieutenant Henri de Castillac se retrouve pris dans les barbelés des tranchées françaises. Il est sauvé par une jeune recrue, qui sera malheureusement abattue par un sniper.
1918. Paris est pris sous les bombardements causés par les Gotha allemands. La patrouille des Cigognes en interceptent un groupe ce jour là. De Castillac assiste à la mort d’un de ses coéquipiers. Alors que de retour à la base, ils rendent hommage à ce pilote, un avion ennemi les survole. Ce dernier est le fameux pilote à l’Edelweiss et il lance un message en proposant un duel aérien au lieutenant de Castillac…

 

Par berthold, le 30 novembre 2012

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Notre avis sur PILOTE A L’EDELWEISS (LE) #2 – Sidonie

Le Pilote à l’Edelweiss fait un deuxième tour de vol ce mois ci chez vos libraires. L’oeuvre de Yann et Hugault est attendue par de nombreux fans de récits d’aviations, mais aussi pour les amateurs de récits historiques, de la Première Guerre Mondiale et ceux qui aiment les belles histoires tout simplement.

Dans ce second opus, Yann nous fait peu à peu découvrir le secret des frères de Castillac. Quelque chose qui remonte à quelques années et qui a fait que…Mais n’en disons pas plus. Le scénario de Yann est prenant de bout en bout. Il développe la psychologie des deux frères, mais il met surtout en avant le personnage d’Henri. Il nous donne aussi quelques sueurs froides avec les combats aériens mais, il sait surtout user de suspense. Le scénariste arrive vraiment à nous séduire avec cette saga comme il l’avait fait sur Le Grand Duc. Il sait créer des personnages forts tout de même ici.

Oui, il s’en passe des choses dans ce récit. Je l’ai lu d’une traite tant l’intrigue sait vous accaparer, mais aussi du fait des superbes planches signées Romain Hugault.
Les combats aériens sont réellement époustouflants. Les scènes sur le champ de batailles aussi. Regardez l’avion s’abattre en page 11. On a presque l’impression de sentir le feu qui consume l’appareil et d’entendre l’explosion. Prenez la pleine page en page 32. Impressionnant non ? Ou encore l’avion abattant le camion en dernière case de la 33. Et le duel entre les deux pilotes ! Quel maestria ! Mais, en contraste des couleurs sombres de la guerre, il y a ces belles couleurs dans les champs, très lumineuses qui, malheureusement après, annonceront un drame.
Hugault est aussi doué pour les machines que pour peindre les hommes. Ses personnages font ressortir l’émotion. Et cela compte aussi dans ce genre de récit.

Sidonie est un tome qui m’a bien plus séduit que le précédent et qui me donne vraiment envie de relire, déjà, ce dernier tome !
En attendant, ne ratez pas la sortie de cette série prometteuse et passionnante à plus d’un titre.

 

Par BERTHOLD, le 30 novembre 2012

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