Pinocchio

 
Pinocchio, c’est l’histoire d’un petit pantin qu’un menuisier a fabriqué un jour dans un  morceau de bois magique… Un petit pantin qui s’est mis à bouger, à parler, et qui a fini par vouloir jouer les vrais petits garçons ; sans se douter combien traître pouvait être la vie quand on est naïf et sans expérience…
 

Par sylvestre, le 17 janvier 2016

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Notre avis sur Pinocchio

 
Pinocchio est un grand classique de la littérature pour enfants mais c’est (malheureusement ?) la version en dessins animés signée Disney à laquelle on pense d’abord lorsqu’il s’agit de mettre un visage sur le pantin bien connu. Certaines adaptations en écrasent d’autres, c’est clair ! Et parviennent même parfois à faire oublier l’original dont elles se sont inspirées, ce qui fait que les enfants, voire les gens en général, quand on leur pose des questions sur tel ou tel conte, ou sur telle ou telle légende, pensent savoir mais se réfèrent en réalité à une version qui n’est pas l’authentique.

Qu’à cela ne tienne, c’est le jeu ! Et si certaines adaptations prennent le dessus sur les originaux qu’elles remettent à l’ordre du jour, c’est sans doute qu’elles le méritent. Le tout est de se rappeler quoi appartient à César afin de pouvoir lui rendre !

C’est aux éditions Soleil, dans la collection Métamorphose, qu’est parue au quatrième trimestre 2015 une nouvelle adaptation du Pinocchio de Carlo Collodi. Ce n’est pas une bande dessinée : c’est un texte dont l’originalité est une traduction nouvelle qu’on doit à Nathalie Castagné, un texte illustré de manière très adéquate par Jérémie Almanza.

L’ouvrage est très joli : cartonné, épais, titré avec des lettres dorées, il nous raconte l’histoire du petit Pinocchio sur près de 186 pages au fil d’un texte où de nombreux longs passages dialogués (et donc aérés) alternent avec des petits paragraphes plus compacts. Mais le livre ne s’en tient pas là, et c’est ce qui fait aussi sa valeur : des notes en effet sont à lire après le récit qui éclairent le lecteur en insistant sur des points de compréhension ou des repères historiques. La biographie et la bibliographie de Carlo Collodi complètent aussi le corpus. Enfin, la table des matières est originale puisqu’en plus des numéros des chapitres et des numéros des pages auxquelles on peut les commencer, elle reprend des petits textes courts qu’on a trouvés au début de chaque chapitre : des textes qui annoncent et résument ce qu’on va découvrir lors de la lecture dudit chapitre. Du style : "On vole à Pinocchio ses pièces d’or et, en punition, il écope de quatre mois de prison". On pourrait appeler ça spoiler le lecteur, de nos jours. Trouvons plutôt que ça fait ambiance lecture au coin du feu, que ça a ce petit côté désuet des textes qui chapitrent les films muets des débuts du cinéma ! Ce qui colle très bien à l’œuvre de Collodi et à cette nouvelle version qu’en ont faite Nathalie Castagné, son relecteur Jean-Michel Gardair et l’illustrateur Jérémie Almanza.

Un bien beau livre, une belle renaissance d’un classique propice à faire galoper l’imagination des galopins !
 

Par Sylvestre, le 17 janvier 2016

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