PIRAT'S
Lame de fond
Nos amis les rats sont en mode galère au beau milieu de l’océan ! Ils ne peuvent même pas "quitter le navire" ! Quant à se passer les nerfs sur un bouc émissaire qu’ils ont sous la main, ça ne suffit pas à trouver une solution à leurs problèmes ni à leur faire oublier leurs angoisses, ils s’en rendent bien compte. C’est que le danger vient de partout autour d’eux : l’absence d’ennemi est devenue l’ennemi ! Ils sont donc vraiment tout seuls au monde…
Tout seuls ? Euh, pas si sûr, à vrai dire… Suite à diverses initiatives qu’ils vont prendre et en conséquence desquelles ils devront adapter leur comportement, ils vont malgré eux faire monter du fin fond des eaux un invité de taille… qu’ils n’avaient pas prévu !
Par sylvestre, le 3 juin 2014
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782352073086
Notre avis sur PIRAT’S #2 – Lame de fond
On retrouve bien le style de Ptiluc dans ce tome 2 de la série Pirat’s, avec des décors minimalistes (pour ne pas dire inexistants) qui font que l’auteur doit zoomer sur ses personnages et s’oblige ainsi à leur donner une véritable importance, une véritable consistance et une véritable profondeur. Ce à quoi il parvient, grâce aux dialogues qu’il met dans leurs bouches : des dialogues teintés de philosophie et de politique d’autant plus amusants qu’ils germent au sein d’un microcosme en panique.
Cette "formule" plane sur une grosse moitié de l’album et, bien qu’elle fasse son petit effet, elle a quand même un peu tendance à lasser, à la longue. Toujours les mêmes trombines, toujours le même rythme… Seuls changent la situation (qui évolue un peu, heureusement) et les bons mots ; mais même les situations en question sont plus "orales" que réellement "physiques" ! La seconde partie arrive alors, qui se distingue de la première par le fait que nos héros les petits rats ont fini par se retrouver (quasiment) les pieds dans l’eau. L’angoisse est donc à son comble, on espère alors à ce moment-là que le récit va rebondir. Mais… pas vraiment. Et au final, cette seconde partie se révélera même presque moins plaisante que la première. Dommage.
Panique à bord ?
Par Sylvestre, le 3 juin 2014