Pire ouvrier de France

 
Quand on a du savoir-faire, quand on a des bons outils et quand on a l’amour du travail bien fait, ce n’est pas du courage qu’il faut pour aller bosser… Car on y va par plaisir ! Alors on donne tout ce qu’on a, et on ne fait pas dans la demi-mesure. Et vas-y que je coupe, et vas-y que je hache, et vas-y que je pétris ! Un métier, c’est tout un art ! Et c’est aussi parfois du sport, comme qui dirait. Or, qui dit sport dit médailles, et justement, il serait bien temps de récompenser certains professionnels méritants…
 

Par sylvestre, le 31 janvier 2016

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Notre avis sur Pire ouvrier de France

 
Vous saviez qu’il y avait le village préféré des Français, qu’il y avait l’Oscar du meilleur réalisateur, qu’il y avait celui qu’avait battu le record de ceci ou de cela, qu’il y avait le mot le plus long et le compte est bon, mais que saviez-vous des pires ouvriers de France ?!

Té, ben oui, quoi, la voilà la vraie question ! Qu’est-ce que c’est que cette manie de récompenser toujours les mêmes ? Hein ?! Et si les derniers des derniers étaient des vedettes eux aussi ; dans leur genre ?! L’injustice est aujourd’hui réparée et lumière est enfin faite sur le palmarès 2016 !

Qui dit ouvrier dit métier, et des métiers, il en existe beaucoup ! Qu’à cela ne tienne, les auteurs de cet ouvrage, Olivier Besseron et Frédéric Felder, n’ont pas ménagé leur peine : ils ont traversé la France en long, en large et en travers (de porc) et nous ont déniché des lauréats qui ont bien mérité leur médaille du "P.O.F." ! Boucher, fleuriste, cordonnier, maçon, prothésiste dentaire… Vingt professions qui montrent que France se relève les manches et se met au travail, et vingt professionnels qui sont mis à l’honneur, suivis par les "caméras" de nos artistes-reporters ! Et vous ne pourrez pas dire que ça se branle les couilles, hein ! Ah, ça non ! Ça travaille, ça travaille… Et ça aime les choses bien faites, même si c’est au prix du sang, de la sueur, du sperme ou du pastis… Même si c’est au risque de se blesser, de ne pas compter ses heures… Même s’il faut – pourquoi pas – se reconvertir…

Ils n’ont pas parlé du métier de scénariste, du métier de dessinateur ni de celui de coloriste : modestes, ils n’allaient pas se refiler la médaille eux-mêmes, hein, ça peut se concevoir… Alors, altruistes, ils ont braqué les projo sur les autres… Avec humour (humour souvent noir, humour rouge ou blanc quand ça gicle, humour marron quand il faut qu’ça sorte…), avec ce trait et ces personnages si facilement associables à Besseron, avec talent, they did it ! Ehontément… Et pour notre plus malin plaisir de meilleurs lecteurs de BD déjantées !

Vous en vouliez, du "petit geste commercial" ?! Et bien en voilà !
 

Par Sylvestre, le 31 janvier 2016

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