PLASTOK
L'empoisonnement
Quelque part dans le futur, un immense ras de marée a décimé l’humanité, seuls les insectes ont survécu, sur cette montagne de plastique qui est devenu la nouvelle "monnaie" en circulation ! Une nouvelle Société s’est alors construite, où coccinelles, papillons, fourmis ou abeilles dirigent le monde, au détriment des autres espèces déclarées comme nuisibles et cantonnées aux bas-fonds des cités.
Le récit commence sur l’île d’Hexapoda, autour de la grande prêtresse Anasta et de ses temples en l’honneur de l’Homme disparu. Sur le point de nommer sa remplaçante, la vieille coccinelle est empoisonnée, elle confie, dans son dernier souffle, son ultime secret à son dévoué serviteur, Bug le puceron. Ce dernier est alors accusé d’avoir tué sa maîtresse, puis il est arrêté. Sur le point d’être exécuté, il ne doit son salut qu’à une mante religieuse, compagnon de cellule qui l’aide à s’échapper. Désormais en cavale, le jeune puceron est prêt à tout pour découvrir la vérité et prouver son innocence.
Par fredgri, le 2 février 2023
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782344042663
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Notre avis sur PLASTOK #1 – L’empoisonnement
Plastok, c’est un très étonnant album qui nous précipite dans une société d’insectes bâtie sur les reliquats d’une humanité polluante et irresponsable. Il est donc ici question d’une grande aventure extrêmement captivante qui met en scène un jeune puceron injustement accusé du meurtre de celle qu’il vénérait depuis son enfance.
Pour l’instant, Maud Michel et Nicolas Signarbieux posent les bases et les enjeux de la série. On découvre ce monde, son fonctionnement et la hiérarchie qui rythme le quotidien des uns et des autres. C’est passionnant de suivre cette intrigue très accrocheuse et très précise. L’intrigue est prenante, avec ce qu’il faut de rebondissements, de très bonnes idées et de bons personnages très attachants. On n’évite pas, toutefois, une certaine forme de manichéisme assez convenu, mais qu’importe, cela reste une lecture très agréable, on ne lâche pas l’album du début à la fin !
Mais la grosse surprise est davantage sur le plan graphique. Le travail de Nicolas Signarbieux est absolument magnifique. Ses dosages de couleurs, ses ambiances et ses jeux de lumière sont de toute beauté, on s’arrête régulièrement pour admirer certaines cases, on détaille une expression, on admire le travail de design de l’ensemble, on découvre le talent d’un jeune auteur à surveiller de très près !
Plastok est une des très belle surprise de ce début d’année, vivement recommandé !
Par FredGri, le 2 février 2023
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