PLINE
Le goût de la ciguë

Pline débarque à Alexandrie et découvre, émerveillé, la célèbre bibliothèque.

Pendant ce temps, l’empereur Néron est de plus en plus contesté à Rome. Beaucoup de rumeurs lui font porter la responsabilité de l’incendie de la ville. L’homme devient, dès lors, paranoïaque et imagine des complots partout. Son entourage en profite pour emprisonner de riches patriarches qui pourraient lui faire de l’ombre. L’occasion aussi de confisquer leurs biens et ainsi aider au financement des coûteux projets de Néron.

Poppée est furieuse car elle voit bien que Tiggelin est à la manoeuvre pour discréditer l’empereur. Enceinte de Néron, elle estime être en mesure de gagner en influence et de contrer l’homme qu’elle considère désormais comme un ennemi.

Par legoffe, le 2 janvier 2020

Notre avis sur PLINE #8 – Le goût de la ciguë

Ce nouvel épisode se veut assez sombre. L’ambiance, à Rome, est délétère. Pline, pour l’heure, est loin de tout cela puisqu’il explore les splendeurs d’Alexandrie. Loin de Néron, mais aussi des lecteurs puisqu’on croise finalement assez peu le savant dans ce huitième tome.

L’essentiel de l’épisode se déroule, en effet, à Rome, entre les rues où la colère monte, et le palais de l’empereur, où certains complotent.

L’auteur évoque, une fois encore, le climat issu de l’incendie de Rome, évoquant les soupçons portés sur Néron et sur les membres de ce qui est alors considéré comme une secte, celle des Chrétiens.

La description historique est détaillée et sans concession, plongeant le lecteur dans une ambiance lourde, où arrestations et meurtres ne sont pas si rares.
En fin de livre, vous partirez également en Crète. Un moment original, un peu surréaliste, où les compagnons de Pline s’intéressent à l’histoire du Minotaure.

L’ensemble est toujours dense et bien dessiné. Le travail graphique et narratif est indéniablement poussé. Pour le lecteur, une opportunité de revivre dans la société romaine au temps du règne de Néron.

Par Legoffe, le 2 janvier 2020

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